Mikaël Kingsbury, champion olympique en ski acrobatique, a décidé de redonner à la région qui l’a vu grandir en s’impliquant à titre de porte-parole auprès de Tourisme Basses-Laurentides.
Cette idée lui est venue à la suite de ses triomphes aux Jeux olympiques 2018 de PyeongChang et Championnats du monde 2019.
«À ce moment, j’étais lié à différentes organisations à titre de porte-parole, mais elles étaient surtout basées à Montréal, Toronto ou même au Japon, explique-t-il. Je voulais être capable de m’impliquer dans ma communauté et faire réaliser aux gens que notre région à beaucoup à offrir.»
Il connaît d’ailleurs l’endroit comme le fond de sa poche, ayant grandi à Oka et Deux-Montagnes. «J’ai visité la plupart des attraits touristiques lors de mes sorties d’école, se remémore le principal intéressé. On allait cueillir des pommes et on jouait un peu partout.»
Retour aux sources
Kingsbury a notamment profité du contexte de pandémie pour passer plus de temps dans les Basses-Laurentides. Il s’est réinstallé chez ses parents qui sont toujours à Deux-Montagnes.
«J’ai un condo à Montréal, mais c’est plutôt étourdissant en ville présentement. Je me suis équipé d’un gym à la maison, donc je suis plus efficace ici. En plus, tous mes amis viennent du coin, ce qui me permet de les voir.»
Il en profite également pour explorer la région et occuper ses temps libres. «Je fais du vélo. Comme ça me prend 10-15 minutes pour me rendre au parc d’Oka, je peux monter des côtes et pédaler un peu partout. C’est vraiment cool, car ça me permet de sortir dans un coin plus tranquille.»
D’ailleurs, il s’agit d’une activité qu’il affectionne particulièrement faire dans les Basses-Laurentides, tout comme le rafting, notamment offert au Centre Nouveau Monde, et essayer différents restaurants.
Préparation
À ce moment-ci de l’année, l’athlète de 27 ans est habituellement sur une pente de ski dans l’Ouest canadien afin de se préparer pour la saison à venir. Toutefois, le contexte de pandémie change quelque peu ses plans, car aucun centre de ski n’a encore été rouvert au pays.
«Le quotidien de tout le monde change, celui des athlètes aussi, note-t-il. J’essaie d’optimiser mon temps à la maison. Je crois même que je suis plus en forme que je ne l’ai jamais été dans ma vie.»
Il se sent donc d’attaque pour mettre la main sur un dixième globe de cristal de suite, afin de faire «un chiffre rond» comme il le dit lui-même.
«J’ai particulièrement hâte aux Championnats du monde qui auront lieu sur la piste qui sera utilisée aux Jeux olympiques de 2022, affirme Kingsbury. Ça va être un bon test pour être prêt et essayer d’aller chercher une autre médaille d’or.»
D’ici là, il continuera de tenir à cœur sa mission de porte-parole de Tourisme Basses-Laurentides en invitant les gens à découvrir son «beau coin rempli de gens très accueillants qui aiment ça lorsque vous venez les visiter.»