Au fil des pages du roman Un temps nouveau, elle se liera d’amitié avec une «femme audacieuse» et dont l’influence se fera sentir tout au long de sa vie.
«J’avais le témoignage d’une dame que j’avais rencontrée il y a deux ans au Musée des Sœurs de Miséricorde, où j’avais été invitée, raconte l’auteure de Sainte-Dorothée. Elle m’avait dit qu’elle avait été une battante pour la Révolution tranquille. Je lui ai demandé si je pouvais la voir pour une entrevue et elle a accepté.»
Un temps nouveau est donc un amalgame de faits racontés par cette femme et des amies de l’écrivaine. Micheline Duff y a aussi évidemment injecté ses propres souvenirs. La pilule, la libération de la femme, l’ouverture des premières garderies, l’avortement, l’époque a apporté avec elle son lot de nouveautés et d’expériences.
«Le personnage fait la connaissance d’un pilote d’avion et j’avais moi-même rencontré un pilote à l’Expo 67. Lorsqu’il venait à Montréal, on allait souper ensemble. Je n’ai pas vécu ce que Nathalie a vécu, mais je me suis servi de ça pour le livre. On me retrouve toujours en quelque part dans mes romans et mes enfants me le disent toujours.»
Aide humanitaire
Véritable machine à écrire, Micheline Duff célèbre à peine l’arrivée de son nouveau livre qu’un autre est déjà terminé, prêt à être envoyé à sa maison d’édition, Québec Amérique.
«Ça parle d’aide humanitaire. Une amie de ma fille est allée au Burkina Faso pendant deux-trois ans et je me suis aussi servie de ce que j’ai vécu en Tanzanie, lors d’un safari. Le titre du livre sera Y a pas de problème, parce qu’il semble que c’est une phrase que tout le monde dit là-bas, mais je ne sais pas si Québec Amérique le retiendra!» dit celle qui a vendu 100 000 copies de son roman, D’un silence à l’autre.
Micheline Duff est également à terminer un recueil de nouvelles, Je me souviens, dont 16 sont déjà écrites. «Elles ont toutes le mot passé dans le titre. J’ai déjà visité Auschwitz, en Pologne, et dans une des nouvelles, j’ai imaginé l’histoire d’une Juive.»
Lorsqu’elle n’est pas installée devant son ordinateur à donner vie à des personnages, Micheline Duff se promène d’un salon du livre à l’autre, elle qui en visite huit annuellement!
«Pour moi, ça vaut plus que mon salaire. Dans les salons, je vois des gens qui viennent me dire « Ah je viens chercher le dernier », « J’aime tellement ça » ou « Celui-là m’a fait brailler ». Ç’a me motive. Tant que je suis lue et qu’on m’encourage à continuer, c’est ça mon bonheur.»
Au fil des pages du roman Un temps nouveau, elle se liera d’amitié avec une «femme audacieuse» et dont l’influence se fera sentir tout au long de sa vie.
«J’avais le témoignage d’une dame que j’avais rencontrée il y a deux ans au Musée des Sœurs de Miséricorde, où j’avais été invitée, raconte l’auteure de Sainte-Dorothée. Elle m’avait dit qu’elle avait été une battante pour la Révolution tranquille. Je lui ai demandé si je pouvais la voir pour une entrevue et elle a accepté.»
Un temps nouveau est donc un amalgame de faits racontés par cette femme et des amies de l’écrivaine. Micheline Duff y a aussi évidemment injecté ses propres souvenirs. La pilule, la libération de la femme, l’ouverture des premières garderies, l’avortement, l’époque a apporté avec elle son lot de nouveautés et d’expériences.
«Le personnage fait la connaissance d’un pilote d’avion et j’avais moi-même rencontré un pilote à l’Expo 67. Lorsqu’il venait à Montréal, on allait souper ensemble. Je n’ai pas vécu ce que Nathalie a vécu, mais je me suis servi de ça pour le livre. On me retrouve toujours en quelque part dans mes romans et mes enfants me le disent toujours.»
Aide humanitaire
Véritable machine à écrire, Micheline Duff célèbre à peine l’arrivée de son nouveau livre qu’un autre est déjà terminé, prêt à être envoyé à sa maison d’édition, Québec Amérique.
«Ça parle d’aide humanitaire. Une amie de ma fille est allée au Burkina Faso pendant deux-trois ans et je me suis aussi servie de ce que j’ai vécu en Tanzanie, lors d’un safari. Le titre du livre sera Y a pas de problème, parce qu’il semble que c’est une phrase que tout le monde dit là-bas, mais je ne sais pas si Québec Amérique le retiendra!» dit celle qui a vendu 100 000 copies de son roman, D’un silence à l’autre.
Micheline Duff est également à terminer un recueil de nouvelles, Je me souviens, dont 16 sont déjà écrites. «Elles ont toutes le mot passé dans le titre. J’ai déjà visité Auschwitz, en Pologne, et dans une des nouvelles, j’ai imaginé l’histoire d’une Juive.»
Lorsqu’elle n’est pas installée devant son ordinateur à donner vie à des personnages, Micheline Duff se promène d’un salon du livre à l’autre, elle qui en visite huit annuellement!
«Pour moi, ça vaut plus que mon salaire. Dans les salons, je vois des gens qui viennent me dire « Ah je viens chercher le dernier », « J’aime tellement ça » ou « Celui-là m’a fait brailler ». Ç’a me motive. Tant que je suis lue et qu’on m’encourage à continuer, c’est ça mon bonheur.»