«Mon association de 14 mois avec le parti Action Laval n’a malheureusement pas rempli toutes ses promesses. Je n’y ai retrouvé ni la vision ni l’organisation ou la cohésion nécessaires à un parti politique efficace», a-t-il déclaré lors d’un point de presse, ce matin.
L’élu de Fabreville rassure ses commettants: «Ils peuvent compter sur moi pour poursuivre, avec enthousiasme et fierté, le mandat qu’ils m’ont confié en novembre 2013.»
Un futur parti
À deux ans de la prochaine campagne électorale municipale, M. Trottier estime le «moment idéal» pour se dissocier d’un parti auquel il ne croit plus et, du coup, tenter de rallier les gens autour d’une nouvelle organisation, qui se présenterait comme une «alternative politique crédible» au Mouvement lavallois et son chef Marc Demers.
«Je persiste à croire que les Lavallois méritent mieux. Je souhaite prendre le recul et la distance nécessaires afin d’évaluer la possibilité de mettre sur pied une structure politique qui saura réunir les forces vives de notre ville en vue de l’élection municipale de 2017.»
Jugeant sévèrement l’administration Demers, dont il dénonce, entre autres, les nominations partisanes et une gestion en vase clos par quelques élus membres du comité exécutif, Michel Trottier est inquiet pour l’avenir. «Ce n’est pas sans rappeler l’époque de M. Vaillancourt. Je suis pour un conseil qui fonctionne à 21 [élus], peu importe nos aspirations politiques et nos allégeances. On n’est pas là pour notre parti, mais pour la cause.»