En présence d’une douzaine d’employés curieux de goûter les premiers ce miel naturel à 100 %, les deux gars et une apicultrice d’Alvéole, l’organisme partenaire de l’Accueil Bonneau dans ce projet, ont fumigé et manipulé une section bien avancée d’une des ruches. Chacune pourra accueillir jusqu’à 50 000 abeilles à son apogée.
C’est la deuxième année de ce projet chez BMW Laval. Le propriétaire Carmine D’Argenio connaît bien l’avocat criminaliste et passionné d’apiculture Yves Ménard qui, il y a quatre ans, avait contacté l’Accueil Bonneau pour leur donner quatre ruches à mettre sur leur toit. Une façon originale de lancer un projet à la fois environnemental et de réinsertion sociale.
«M. D’Argenio veut que son concessionnaire fasse aussi autre chose que de vendre des voitures, de confier Hyba Bouazza, directrice marketing chez BMW Mini Laval. Il accorde beaucoup d’importance à notre mission sociale. Et cette cause servant à réintégrer des gens dans la société et encourageant l’environnement lui tient particulièrement à cœur.»
Aujourd’hui, 8 entreprises participent à cet effort d’apiculture urbaine, à raison de 60 ruches dont les 1200 kilos de miel (600 pots) renflouent quelque peu les coffres de l’Accueil Bonneau et les poches de la dizaine d’hommes prenant part à l’aventure.
Dès la fin de la récolte, en octobre, les Lavallois pourront s’en procurer dans un kiosque installé au 2450, boulevard Chomedey.
Expérience unique
Ancien DJ, «j’ai connu le cocktail au grand complet et j’ai dû m’extraire de ça pour faire un boulot routinier, pour ne pas dire abrutissant, dans le milieu de la santé», John s’occupe de la production sucrée des abeilles depuis l’an passé, lui qui fréquente sporadiquement l’Accueil Bonneau depuis 2009.
«J’étais un néophyte, mais très au fait du déclin dramatique des abeilles, raconte-t-il. Ça m’a motivé à embarquer dans le projet. Le bourdonnement d’une ruche est étrangement apaisant. C’est thérapeutique. Aussi, on ignore beaucoup que les abeilles urbaines sont plus en santé, n’ayant pas à subir autant les effets des pesticides de la campagne.»
«Au départ, souvent les gars sont craintifs et prennent beaucoup de précautions, de continuer Geneviève Kieffer Després, directrice des communications et projets spéciaux à l’Accueil Bonneau. Plus ça va, plus ils restent habillés normalement. Également, le calme de la ruche comparé à la cohue de la rue, ça leur fait du bien.»
L’entreprise d’apiculture urbaine Alvéole accompagne les gars quotidiennement dans l’entretien des ruches, leur transmettant des connaissances et les soutenant au moment de la récolte. L’organisme sensibilise aussi la population à l’importance cruciale des abeilles sur la biodiversité, travaillant à freiner leur déclin.
«J’ai longtemps fait du bénévolat à l’Accueil Bonneau avec mes grands-parents, de mentionner Gabrielle Caron, intervenante chez Alvéole. Ce partenariat est important, surtout quand on voit le développement de ces ruches et cette passion chez les participants.»
Notons que la qualité exceptionnelle du Miel de Bonneau est reconnue des chefs pâtissiers de Crémy et Rhubarbe, à Montréal. Pour le dessert officiel du 375e anniversaire de Montréal, Patrice Demers a d’ailleurs utilisé une bonne quantité de ce miel urbain qu’on cultive aussi à un centre de distribution des épiceries Métro, à Laval.
En présence d’une douzaine d’employés curieux de goûter les premiers ce miel naturel à 100 %, les deux gars et une apicultrice d’Alvéole, l’organisme partenaire de l’Accueil Bonneau dans ce projet, ont fumigé et manipulé une section bien avancée d’une des ruches. Chacune pourra accueillir jusqu’à 50 000 abeilles à son apogée.
C’est la deuxième année de ce projet chez BMW Laval. Le propriétaire Carmine D’Argenio connaît bien l’avocat criminaliste et passionné d’apiculture Yves Ménard qui, il y a quatre ans, avait contacté l’Accueil Bonneau pour leur donner quatre ruches à mettre sur leur toit. Une façon originale de lancer un projet à la fois environnemental et de réinsertion sociale.
«M. D’Argenio veut que son concessionnaire fasse aussi autre chose que de vendre des voitures, de confier Hyba Bouazza, directrice marketing chez BMW Mini Laval. Il accorde beaucoup d’importance à notre mission sociale. Et cette cause servant à réintégrer des gens dans la société et encourageant l’environnement lui tient particulièrement à cœur.»
Aujourd’hui, 8 entreprises participent à cet effort d’apiculture urbaine, à raison de 60 ruches dont les 1200 kilos de miel (600 pots) renflouent quelque peu les coffres de l’Accueil Bonneau et les poches de la dizaine d’hommes prenant part à l’aventure.
Dès la fin de la récolte, en octobre, les Lavallois pourront s’en procurer dans un kiosque installé au 2450, boulevard Chomedey.
Expérience unique
Ancien DJ, «j’ai connu le cocktail au grand complet et j’ai dû m’extraire de ça pour faire un boulot routinier, pour ne pas dire abrutissant, dans le milieu de la santé», John s’occupe de la production sucrée des abeilles depuis l’an passé, lui qui fréquente sporadiquement l’Accueil Bonneau depuis 2009.
«J’étais un néophyte, mais très au fait du déclin dramatique des abeilles, raconte-t-il. Ça m’a motivé à embarquer dans le projet. Le bourdonnement d’une ruche est étrangement apaisant. C’est thérapeutique. Aussi, on ignore beaucoup que les abeilles urbaines sont plus en santé, n’ayant pas à subir autant les effets des pesticides de la campagne.»
«Au départ, souvent les gars sont craintifs et prennent beaucoup de précautions, de continuer Geneviève Kieffer Després, directrice des communications et projets spéciaux à l’Accueil Bonneau. Plus ça va, plus ils restent habillés normalement. Également, le calme de la ruche comparé à la cohue de la rue, ça leur fait du bien.»
L’entreprise d’apiculture urbaine Alvéole accompagne les gars quotidiennement dans l’entretien des ruches, leur transmettant des connaissances et les soutenant au moment de la récolte. L’organisme sensibilise aussi la population à l’importance cruciale des abeilles sur la biodiversité, travaillant à freiner leur déclin.
«J’ai longtemps fait du bénévolat à l’Accueil Bonneau avec mes grands-parents, de mentionner Gabrielle Caron, intervenante chez Alvéole. Ce partenariat est important, surtout quand on voit le développement de ces ruches et cette passion chez les participants.»
Notons que la qualité exceptionnelle du Miel de Bonneau est reconnue des chefs pâtissiers de Crémy et Rhubarbe, à Montréal. Pour le dessert officiel du 375e anniversaire de Montréal, Patrice Demers a d’ailleurs utilisé une bonne quantité de ce miel urbain qu’on cultive aussi à un centre de distribution des épiceries Métro, à Laval.