Le mercredi 22 novembre, les membres de quatre syndicats ont marché dans les rues de Laval, du Centre administratif du Centre de services scolaires de Laval (CSSL) jusqu’aux bureaux lavallois de Revenu Québec.
Environ 750 personnes ont participé à cette marche d’envergure qui avait pour objectif d’apporter de la visibilité aux demandes du Front commun dans le cadre des négociations pour la convention collective de plusieurs travailleurs du secteur public.
«La population et le monde du travail sont unis et solidaires. Tout le monde va dans le même sens. À moment donné, le gouvernement n’aura pas le choix.»
–Yves Brouillette, président du Syndicat lavallois des employés de soutien scolaire.
Étaient sur place des membres du Syndicat lavallois des employés de soutien scolaire (SLESS-CSQ), du Syndicat canadien de la fonction publique local 1821 (SCFP 1821), du Syndicat des professionnelles et professionnels Laval-Rive-Nord (SPPLRN-SCFP 5222) et du Syndicat des Infirmières Inhalothérapeutes et Infirmiers Auxiliaires De Laval (SIIIAL-CSQ).
«La population aussi voit que ça n’a pas de bon sens ce qui se passe présentement, indique Yves Brouillette, président du Syndicat lavallois des employés de soutien scolaire. C’est clair: le travail qu’on fait, c’est pour la population. Nous, ce qu’on veut, c’est être pris au sérieux et avoir les bonnes conditions de travail pour pouvoir donner les meilleurs services possibles à la population. Quand on voit un gouvernement qui attend toujours les mouvements de grève avant de réagir, c’est un gros manque de respect envers la population et ses travailleurs. Pourquoi toujours attendre avant de changer les choses?»
Certains militants ont poussé l’audace jusqu’à habiller des vans de messages percutants aux vives couleurs. Les véhicules personnalisés ont circulé ce jeudi dans les rues de Laval, amenant un peu d’éclat dans cette période sombre.