Ce mercredi 22 novembre, plusieurs centaines de travailleurs représentés par le Front commun se relaient pour manifester devant l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé.
La grogne s’élève de plus en plus au sein de la fonction publique lavalloise.
Devant l’hôpital de la région, quelques 250 militants se sont réunis ce mercredi pour attirer l’attention des citoyens et du gouvernement sur leurs négociations syndicales qui s’étirent.
Malgré la pluie, le dynamisme ne manquait pas avec la distribution de drapeaux colorés, la musique ambiante et la consommation de cafés chauds et de saucisses grillées sur le feu.
«La grosse affaire, c’est que, ce que le gouvernement nous offre comme salaire, c’est de nous appauvrir, s’insurge Natacha Pelchat, représentante nationale de Laval à l’APTS. Non seulement on ne s’enrichira pas, mais on va s’appauvrir. Ça n’a pas de bon sens. Tu ne peux pas travailler pour t’appauvrir.»
«[Sonia LeBel] dit qu’il n’y a pas de mouvement syndical, mais je pense qu’elle le voit derrière nous, ça, c’est un mouvement syndical, a déclaré fièrement Nathalie Bourque, présidente de CSN Laval, en faisant référence aux militants sur le terrain. La réponse est claire: c’est non. […] Les offres ne sont pas suffisantes, ce que vous dites c’est n’importe quoi et les conditions de travail, on le dit depuis le début, c’est aussi important que le salaire.»
Ce rassemblement est organisé par le Front commun, qui comprend quatre organisations syndicales, soit la CSN, la FTQ, la CSQ et l’APTS.
«C’est ensemble, solidaires, qu’on vient appuyer nos grévistes à Laval.»
–Robert Comeau, président de l’APTS.
La manifestation s’inscrit dans les trois jours de grève votés par le Front commun qui prendront fin avec les actions du jeudi 23 novembre.