De passage au campus lavallois de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), la rectrice Magda Fusaro a invité les organismes et entreprises de Laval à faire appel aux chercheurs de son institution pour créer davantage de partenariats contribuant au développement de la ville et au bien-être de ses habitants.
«À travers leurs recherches, nos experts ont développé une expertise pour travailler sur le terrain, explique Magda Fusaro, en marge d’un déjeuner-conférence. Nous voulons savoir de quoi les Lavallois ont besoin et de quelle manière on peut les aider.»
La rectrice de l’UQAM a parlé des projets de partenariat ayant été positifs, dont le Centre d’incubation et d’accélération en mobilité intelligente à Laval (CIAMIL) qui collabore à réduire la congestion routière dans la région.
«Également, on est en discussion pour voir comment on peut travailler ensemble avec Laval en agriculture urbaine, poursuit-elle. En ce moment, d’autres projets en innovation sociale et artistique sont aussi en cours.»
Projets multiples
«Il y a plusieurs projets pilotes de plantation et déminéralisation en cours à Laval, explique Alain Paquette, professeur au département de sciences biologiques à l’UQAM. On prépare notamment un deuxième projet sur l’augmentation des températures dans les cours d’école et son influence sur la santé des enfants.»
Pour la rectrice, l’idée est d’apporter la touche UQAM en créant des projets spécifiques en matière d’agriculture, d’urbanisme, de culture et d’environnement pour la population très diversifiée de l’île Jésus.
«On ne veut pas prendre quelque chose qui a réussi ailleurs et le reproduire tout simplement, affirme-t-elle. On va tenir compte des spécificités de la population, des besoins, de l’environnement dans lequel Laval évolue.»
Magda Fusaro ajoute que les chercheurs s’intéressent au territoire parce que Laval offre un écosystème d’une richesse incroyable pour eux.
«J’ai fait un premier projet avec la ville de Laval sur les îlots de chaleur dans les autoroutes, explique le professeur Paquette. Le deuxième projet sur la déminéralisation dans les cours d’école va se faire dans les mois qui suivent.»
Plus d’étudiants lavallois
«On souhaite maintenant développer des offres de formation complètes pour que les étudiants restent dans l’écosystème lavallois et enrichissent le manque de main-d’œuvre qu’il y a ici», souligne la rectrice de l’UQAM.
De ce côté, elle affirme que plus de formations seront données sur le campus de Laval. «On veut sortir du modèle classique, explique-t-elle. On va s’adapter tant au niveau de la durée des formations, des horaires que des méthodes pédagogiques. Tout cela en fonction des besoins de la population qui est en croissance.»