Le Service de police de Laval (SPL) a procédé à l’arrestation d’un jeune Lavallois de 18 ans, le mercredi 30 mars, lié à l’agression sauvage dont avait été victime le député de Vimont Jean Rousselle 48 heures plus tôt.
Ce suspect est déjà connu des services policiers pour des antécédents judiciaires.
C’est à son domicile que les agents du SPL ont interpellé le présumé agresseur, à la suite de démarches d’enquête.
L’individu a comparu au palais de justice de Laval, le jeudi 31 mars, notamment pour des chefs d’accusation de voies de fait.
Notons que le second suspect impliqué dans cette affaire est toujours recherché par la police. On sait notamment que des images avaient été captées par des caméras de sécurité disposées dans le bâtiment abritant le bureau de comté de Jean Rousselle.
Enquête rapide
Rappelons que dès le lendemain de l’attaque sauvage dont avait été victime le député Jean Rousselle, les enquêteurs du SPL tentaient d’identifier les suspects.
«On avait déjà répondu à des appels relayant des cas de flanâge et petits méfaits à cet endroit, confirmait alors Stéphanie Beshara, porte-parole de la police de Laval. Après avoir pris la déclaration de M. Rousselle et commencer à consulter les images captées par caméras, nos enquêteurs poursuivent leur recherches depuis ce matin [mardi 29 mars].»
Afin de faire avancer leur investigation, les policiers ont collaboré avec le Centre de services scolaire, en raison de la proximité du parc et de l’école secondaire L’Odyssée-des-jeunes, sans oublier la bibliothèque Laure-Conan adjacente au bureau de M. Rousselle et d’une clinique médicale.
À ce moment, on était à la recherche de deux suspects mâles âgés entre 16 et 18 ans.
Antécédents
Entretemps, le Courrier Laval avait appris que depuis environ un an, jeunes flâneurs élisent parfois domicile dans la cage d’escalier où Jean Rousselle a été roué de coups à la tête et au visage dans l’après-midi du lundi 28 mars.
Graffitis, verre brisé, bouteilles vides d’alcool, forte odeur de cannabis et de cigarette, présence de jeunes aux propos menaçants, transactions de drogue, les travailleurs des différents bureaux de cet immeuble situé sur le boulevard des Laurentides sont témoins de nombreux incidents depuis la dernière année.
Une vidéo montrait d’ailleurs certains d’entre eux en pleine action, parmi lesquels Jean Rousselle croyait avoir reconnu l’un de ses agresseurs.