Sur 10, il lui donne une note de 7.
Le plus grand mérite que M. Gobé accorde à son vis-à-vis est la restructuration et la modernisation de l’appareil municipal lavallois, qui en avait grand besoin. Il salue, entre autres, l’entrée en poste de hauts fonctionnaires de grande compétence.
Bémols
«Toutefois, il faut aussi tenir compte de notre capacité de payer et ne pas trop alourdir cette fonction publique qui va continuer à peser lourd sur les budgets pour des décennies», bémolise le chef d’Action Laval. Il fait ici référence à la création de 170 postes, équivalant à 90 postes à temps plein, qu’il avait dénoncé lors du dépôt du dernier budget.
À cet égard, il désapprouve le démantèlement de Laval Technopole et son intégration aux services publics de la Ville. «Une société chargée du développement économique devrait être beaucoup plus autonome. La solution est loin d’être optimale», estime M. Gobé, qui juge contre-productif cette recommandation de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques. «L’IGOPP, ce n’est pas la bible», souligne-t-il au passage.
Par ailleurs, il a encore sur le cœur la hausse de taxes de 3,2 %. «Le meilleur cadeau qu’on aurait pu offrir aux Lavallois est de ne pas augmenter leurs taxes», dit-il en déplorant la somme de 8 M$ dépensée pour les fêtes du 50e.
Refusant de commenter les attaques d’élus indépendants à l’endroit de son parti, le chef d’Action Laval affirme qu’il continuera «à regarder avec intérêt et ouverture d’esprit les mesures et réformes proposées par l’administration Demers et à veiller à ce qu’on ne tombe pas dans la dérive et la démesure».