«S’il y a un vote au conseil, je vais me prononcer en faveur du nouveau pacte fiscal et en faveur que Laval reste membre de l’UMQ», a réagi par voie de communiqué Aglaïa Revelakis, seul membre élu d’Action Laval, parti de l’opposition officielle à l’Hôtel de Ville.
Commentant la nouvelle à l’effet que l’administration municipale songerait à se retirer, le chef de l’opposition, Jean-Claude Gobé, considère que «Marc Demers refuse d’assumer ses responsabilités» et lui reproche d’être «encore sur la voie de la chicane avec le gouvernement du Québec».
Évoquant le contexte économique difficile, M. Gobé termine en déclarant que «les citoyens s’attendent à ce que leur maire soit capable d’agir avec courage et responsabilité».
Trottier dénonce
Conseiller indépendant, Michel Trottier est également d’avis que le maire Demers se défile devant ses responsabilités quand il remet en cause le pouvoir conféré aux Villes de décréter les conditions de travail de leurs employés.
«Refuser cette autonomie, c’est refuser d’avoir du contrôle sur la plus grosse dépense de la Ville», explique l’élu de Fabreville, chiffrant la rémunération et les avantages sociaux des 3388 employés municipaux à 349 M$.
D’autant que la moyenne salariale des employés municipaux au Québec est 38 % supérieure à celle des travailleurs de même catégorie d’emploi dans la fonction publique provinciale, selon ce qu’avance M. Trottier.
«La Ville de Laval ne peut se permettre de s’isoler en quittant l’UMQ. D’autres l’ont fait, mais sont tous rentrés au bercail après quelque temps», fait-il valoir.