Les joueurs du Rocket de Laval ainsi que l’entraîneur-chef, Joël Bouchard, ont rencontré les médias à la Place Bell, le 15 avril, pour faire le bilan de la dernière saison de l’équipe lavalloise.
Bien que la troupe de Joël Bouchard a conclu le calendrier régulier au 7e rang de la division Nord avec une fiche de 30 victoires, 34 défaites et 12 autres en bris d’égalité, l’entraîneur-chef a aimé l’effort constant de ses joueurs.
«On s’est donné plusieurs chances de gagner [durant la saison], insiste-t-il. Je suis très fier des joueurs. Ils ont été impressionnants. [Notre groupe d’entraîneur] a été chanceux de les avoir.»
Même si comme entraîneur, il est déçu de ne pas avoir fait les séries, il rappelle que son rôle est de développer des joueurs et d’établir un programme avec eux. Il ajoute aussi que suivant l’élimination mathématique de son équipe, le 3 avril, les joueurs ont continué de se pratiquer avec la même hargne, à son grand étonnement.
Une bonne saison
Le défenseur lavallois Maxim Lamarche s’est dit assez satisfait de sa saison, bien que la formation n’ait pas obtenu son laissez-passer pour le bal printanier.
«J’ai essayé d’être constant, affirme le défenseur droitier. [Par contre], je me dis que si on n’a pas fait les séries, c’est peut-être parce que j’aurais pu en amener plus.»
Il était aussi content de pouvoir vivre cette expérience à la maison, lui qui a connu sa meilleure saison en carrière en termes de rencontres disputées et de points amassés.
«C’était vraiment spécial de voir ma famille après chaque match et de jouer devant les gens qui m’ont dirigé quand j’étais jeune, poursuit le numéro 2. Quand l’amphithéâtre est plein, comme au tout dernier match à domicile, ça donne une bonne ambiance. J’aimerais ça qu’on le vive l’an prochain en série.»
L’autre Lavallois, Alexandre Grenier, n’a pas connu la saison souhaitée, lui qui a dû mettre fin à sa saison après le match contre Toronto, le 30 mars, des suites d’un lancer reçu en plein visage.
«Je pense je voulais trop en faire [par moment], dit-il pour résumer sa campagne. J’ai vraiment travaillé fort pour m’en sortir.»
Au sujet de son expérience de jouer près de la maison, Grenier ne cache pas sa joie d’avoir eu cette chance. «D’avoir été capable d’avoir ma famille après chaque match à domicile et mes amis qui sont venus une vingtaine de fois, ce n’est pas quelque chose que tu vis souvent rendu professionnel. Je suis content d’avoir vécu ça ici, à Laval. »
Ce dernier serait heureux de retrouver l’uniforme du Rocket l’an prochain.
Un apprentissage
Joël Bouchard, tout comme ses deux adjoints et plusieurs de ses joueurs, a fait le saut du junior à la Ligue américaine, il admet avoir beaucoup appris.
«En tant que coach, tu dois toujours t’améliorer, explique-t-il. Ç’a été une expérience très stimulante de diriger des joueurs aussi près de la Ligue nationale, mais [au bout du compte] ça demeure des athlètes qui ont besoin d’être dirigés.»
Les joueurs ont aussi parlé du bel esprit d’équipe et de la façon dont ils se sont tenus au courant de la saison.
«Il n’y aucun des gars dans le vestiaire qui va dire du négatif», déclare Alexandre Grenier.
Certains joueurs ont aussi vanté l’importance de Joël Bouchard dans les performances de l’équipe. « C’est le même Joël [que j’ai connu], il n’y a aucun doute, précise Alexandre Alain. C’est sûr que pour certains [il est demandant] et ça peut être difficile au début, mais [tout le monde a embarqué].»
«C’est un entraîneur extrêmement honnête.»
–Josh Brook
Le capitaine Xavier Ouellet croit avoir prouvé dans son rôle à Laval qu’il avait ce qu’il fallait pour obtenir un poste régulier dans la Ligue nationale.
«Je crois que l’équipe a aimé que j’aille garder mon attitude positive [tout au long de la saison], mentionne-t-il. J’ai un gros été devant moi et je vais me concentrer là-dessus. Je dois travailler ma constance, mais maintenant les directeurs généraux connaissent mon style jeu, c’est à moi de bien faire.