En milieu d’après-midi, le cabinet du maire a publié un communiqué, précisant la portée de la modification à la charte de la Ville demandée au gouvernement.
Il réagissait ainsi à la lettre adressée la veille à la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, par les cinq élus dissidents de son parti et le conseillère municipale d’Action Laval, représentant la deuxième opposition, Aglaia Revelakis. L’objectif: faire avorter l’amendement voté à la dernière assemblée municipale.
Mise au point
«Le maire tient à rappeler que la modification demandée n’a aucun impact sur les pouvoirs qui peuvent déjà être délégués du conseil municipal [CM] au comité exécutif [CE]» peut-on lire d’entrée de jeu.
Contrairement à ce que laissent entendre les signataires de la lettre, Marc Demers affirme que «cela n’augmente en rien les pouvoirs de l’exécutif».
Essentiellement, la demande législative vise à permettre au CE d’adopter un règlement interne lui permettant de déléguer certains pouvoirs aux fonctionnaires, rappelle le cabinet. «Un tel pouvoir se trouve notamment dans les chartes de Montréal, Longueuil, Lévis, Gatineau et Québec», précise-t-il.
Dans l’attente de l’adoption d’une nouvelle charte à laquelle planche depuis cinq ans l’administration Demers, cette dernière juge «nécessaire» la présente demande de modification de ce document juridique qui établit les pouvoirs de la Municipalité.