Première de trois intervenants à se faire entendre sur la question, Julie Lemieux a notamment évoqué un rapport d’analyse de la firme de génie Cima+, produit en 2009, qui faisait déjà mention de «l’état de décrépitude avancé des piliers du pont», s’est-elle indignée, tout en réclamant la construction d’un nouveau pont.
Claude Rousseau, qui l’a suivie au micro, craint pour la sécurité de la population.
«Quand on ferme la moitié d’un pont comme c’est le cas depuis l’automne 2014 à l’île Bigras, c’est que le pont est dangereux», a-t-il dit.
Aucun risque, dit le maire
Le maire a tenu à se faire rassurant: «On s’est assuré qu’il n’y ait aucun risque pour la sécurité des citoyens […] Par mesure préventive, on a décidé de couper les voies en deux pour limiter le poids et la circulation. Aucune mesure de sécurité ne sera négligée.»
Précisant que le Service de l’ingénierie veille au grain, Marc Demers a fait valoir que les travaux d’étaiement demeurent une mesure temporaire d’ici la construction d’un nouveau pont.
Soirée d’information
Convoquée par un comité de citoyens de l’île Bigras, une assemblée citoyenne se tiendra au Centre Jolibourg le 16 juin en présence, entre autres, du conseiller municipal de Laval-Les-Îles, Nicholas Borne.
«M. Borne sera présent avec les responsables chargés de projet, qui seront en mesure de répondre aux questions et de fixer les échéanciers pour les prochaines étapes», a indiqué le maire Demers.