Vice-président syndical, Stéphane Lavoie indique avoir déposé deux griefs à l’automne et être sur le point d’en produire un troisième.
Son organisation réclame à la Ville 40 heures par semaine en temps supplémentaire pour la période du 31 août à la mi-novembre.
Au cours de ces 11 semaines, le Service des travaux publics avait confié à 2 superviseurs la surveillance des pompes. Cette mesure faisait écho au rapport de la vérificatrice générale, Michèle Galipeau, selon lequel on se servait en carburant comme dans un bar ouvert dans les sites d’approvisionnement de la Ville.
Agence privée
Depuis la mi-novembre, la surveillance est assurée par l’agence privée VCS Sécurité.
À la Ville, on souligne que le contrat a été accordé de gré à gré par le Service des travaux publics en raison d’une valeur inférieure à 25 000 $.
Évalué à 1125 $ par semaine, soit un taux horaire fixé à 25 $, le contrat prévoit la présence d’un agent de sécurité 45 heures semaine, à savoir du lundi au vendredi de 7h30 et 16h30.
Porte-parole de la municipalité, Valérie Sauvé justifie le recours à une firme externe du fait que la fonction d’agent de sécurité n’existe pas dans la convention collective des cols bleus. «C’est pour ça qu’on va à l’extérieur.»
Du côté du Syndicat, on demandait que soit créé un poste de gardien de sécurité de jour et, dans l’intervalle, de confier la tâche à un employé temporaire. «Il en coûterait 20,14 $ de l’heure et l’employé, plutôt que de passer ses journées assis dans son véhicule à regarder les pompes, pourrait pelleter et entretenir le site», fait valoir M. Lavoie.
Mesure temporaire
S’échelonnant sur une vingtaine de semaines, le contrat se terminera en mars.
À partir de ce moment, le ravitaillement en essence ne devrait plus se faire à la Ville.
«À l’instar des services de police et de sécurité incendie, qui ne s’approvisionnent pas aux pompes des réservoirs de la Ville, les autres services municipaux adhéreront au service de cartes d’achat CorpRate», avait notamment déclaré la Direction générale lors du point de presse qui avait suivi le dépôt du rapport de la vérificatrice générale de la Ville, le 2 septembre dernier.