Le parti d’opposition Action Laval torpille le plan de l’administration Boyer visant à dégager une marge de manœuvre de 200 millions de dollars ces prochaines années.
Dans un communiqué titré «Les citoyens vont payer encore plus et la Ville s’attaque aux entreprises locales», publié le 18 mars, le chef du parti, Achille Cifelli, et son collègue David De Cotis soulignent «leur profonde consternation devant le désir du maire de trouver tous les moyens possibles pour taxer, taxer et taxer encore».
Dans la foulée du remaniement de la haute fonction publique municipale du 1er mars, les directeurs généraux adjoints se sont vu confier le mandat de réduire les doublons, améliorer l’efficience des services et diversifier les sources de revenus de taxation, tel que le permet le Projet de loi 122 adopté en 2017.
«Les taxes sur les stationnements des commerces et les taxes sur les nouvelles constructions et les taxes sur les autres sources qu’il pourra trouver […] à la fin, ce sont toujours les mêmes personnes qui paient: les citoyens. C’est vraiment faire preuve d’innocence de croire que les entreprises vont absorber le coût de ces taxes», écrit le chef d’Action Laval et conseiller de Val-des-Arbres, M. Cifelli.
Évoquant un budget annuel qui avoisine le milliard de dollars, l’élu de Saint-Bruno, David De Cotis, en déduit que la Ville irait «chercher 20 % de plus dans la poche des citoyens».