Initié par la Chambre de commerce et d’industrie de Laval (CCIL), cet «exercice de démocratie municipale» s’est tenu le 16 octobre devant un parterre très discipliné de 160 personnes, dont plusieurs membres des partis représentés.
Ouverture
Le maire sortant Marc Demers (Mouvement lavallois), Alain Lecompte (Alliance des conseillers autonomes), Michel Trottier (Parti Laval), Jean-Claude Gobé (Action Laval) et Sonia Baudelot (Avenir Laval), selon l’ordre déterminé par une pige au sort, ont d’abord eu droit à une minute pour leur allocution d’ouverture.
M. Demers a cassé la glace en rappelant qu’il avait non seulement fait le ménage, mais notamment donné une vision stratégique et un schéma d’aménagement à la ville. «Le 5 novembre, le choix est clair: poursuivre le mouvement avec une équipe que vous connaissez ou s’en remettre à l’inconnu.»
Alain Lecompte a insisté sur l’engagement d’assurer la totale indépendance aux conseillers municipaux et de «les réintégrer dans l’administration» de la Ville pendant que M. Trottier faisait valoir son «leadership» et qualifiait son programme comme «le plus articulé au Québec».
M. Gobé, le plus pugnace des candidats, a littéralement torpillé le bilan des quatre dernières années de l’administration Demers, dénonçant une «bureaucratisation excessive, une lourdeur administrative, des services aux citoyens défaillants, une augmentation des taxes non justifiée et une baisse de 9 % des investissements privés».
Mme Baudelot a poursuivi en reprochant au maire Demers d’avoir imposé des hausses de taxes deux fois plus élevées que le taux d’inflation, rappelant au passage que l’implantation de l’amphithéâtre de la Place Bell, inauguré le mois passé, était l’œuvre de l’ex-maire Gilles Vaillancourt.
Questions-réponses
Une fois la table mise, les candidats à la mairie ont tour à tour répondu à une série de huit questions, chacune précédée d’une courte mise en contexte exposée par l’animatrice Esther Bégin, qui s’assurait que tous respectent les 60 secondes qui leur étaient imparties.
Faute de temps, la cinquième et dernière question de chacun des deux blocs a été supprimée.
Dans ce feu roulant de questions-réponses, les chefs en ont profité pour appuyer sur les engagements phares de leur programme respectif. Le Courrier Laval a retenu quelques éléments parmi ceux qui lui semblaient les plus significatifs.
Action Laval
Jean-Claude Gobé s’est engagé à remettre en place un organisme de prospection économique indépendant pour stimuler l’économie, à réviser l’ensemble des programmes municipaux afin de réduire le fardeau fiscal des Lavallois et à permettre le covoiturage sur les voies réservées aux autobus pour réduire la congestion.
Alliance des conseillers autonomes
Alain Lecompte a tablé sur un crédit de taxes au prorata des journées des travaux publics devant les commerces, un stationnement étagé à la station Montmorency au coût symbolique d’un dollar par jour et la mise en ligne des appels d’offres publics sur le site de la Ville pour encourager les petites entreprises à soumissionner.
Avenir Laval
Sonia Baudelot, elle, mettrait en place des navettes express en partance de la station de métro Montmorency pour desservir les parcs industriels dès 5h le matin et jusqu’à 21h le soir, implanterait quatre écocentres sur le territoire et créerait une police verte chargée de faire respecter les règlements municipaux en matière environnementale en zones agricole et industrielle.
Mouvement lavallois
Le maire sortant Marc Demers a évoqué l’implantation d’un centre québécois d’innovation du commerce au détail lié aux technologies de l’information et des communications, la venue prochaine d’un nouvel établissement universitaire et la tenue d’un Sommet réunissant les maires de la couronne nord pour tenter de régler le problème de congestion autoroutière.
Parti Laval
Quant à Michel Trottier, il a pris l’engagement d’offrir le passage gratuit dans les autobus de la STL aux étudiants de niveau collégial et universitaire comme moyen pour lutter contre la congestion routière, de créer des conseils de quartier où des membres de la CCIL seraient invités à siéger et créer un comité aviseur en matière de développement économique .
Initié par la Chambre de commerce et d’industrie de Laval (CCIL), cet «exercice de démocratie municipale» s’est tenu le 16 octobre devant un parterre très discipliné de 160 personnes, dont plusieurs membres des partis représentés.
Ouverture
Le maire sortant Marc Demers (Mouvement lavallois), Alain Lecompte (Alliance des conseillers autonomes), Michel Trottier (Parti Laval), Jean-Claude Gobé (Action Laval) et Sonia Baudelot (Avenir Laval), selon l’ordre déterminé par une pige au sort, ont d’abord eu droit à une minute pour leur allocution d’ouverture.
M. Demers a cassé la glace en rappelant qu’il avait non seulement fait le ménage, mais notamment donné une vision stratégique et un schéma d’aménagement à la ville. «Le 5 novembre, le choix est clair: poursuivre le mouvement avec une équipe que vous connaissez ou s’en remettre à l’inconnu.»
Alain Lecompte a insisté sur l’engagement d’assurer la totale indépendance aux conseillers municipaux et de «les réintégrer dans l’administration» de la Ville pendant que M. Trottier faisait valoir son «leadership» et qualifiait son programme comme «le plus articulé au Québec».
M. Gobé, le plus pugnace des candidats, a littéralement torpillé le bilan des quatre dernières années de l’administration Demers, dénonçant une «bureaucratisation excessive, une lourdeur administrative, des services aux citoyens défaillants, une augmentation des taxes non justifiée et une baisse de 9 % des investissements privés».
Mme Baudelot a poursuivi en reprochant au maire Demers d’avoir imposé des hausses de taxes deux fois plus élevées que le taux d’inflation, rappelant au passage que l’implantation de l’amphithéâtre de la Place Bell, inauguré le mois passé, était l’œuvre de l’ex-maire Gilles Vaillancourt.
Questions-réponses
Une fois la table mise, les candidats à la mairie ont tour à tour répondu à une série de huit questions, chacune précédée d’une courte mise en contexte exposée par l’animatrice Esther Bégin, qui s’assurait que tous respectent les 60 secondes qui leur étaient imparties.
Faute de temps, la cinquième et dernière question de chacun des deux blocs a été supprimée.
Dans ce feu roulant de questions-réponses, les chefs en ont profité pour appuyer sur les engagements phares de leur programme respectif. Le Courrier Laval a retenu quelques éléments parmi ceux qui lui semblaient les plus significatifs.
Action Laval
Jean-Claude Gobé s’est engagé à remettre en place un organisme de prospection économique indépendant pour stimuler l’économie, à réviser l’ensemble des programmes municipaux afin de réduire le fardeau fiscal des Lavallois et à permettre le covoiturage sur les voies réservées aux autobus pour réduire la congestion.
Alliance des conseillers autonomes
Alain Lecompte a tablé sur un crédit de taxes au prorata des journées des travaux publics devant les commerces, un stationnement étagé à la station Montmorency au coût symbolique d’un dollar par jour et la mise en ligne des appels d’offres publics sur le site de la Ville pour encourager les petites entreprises à soumissionner.
Avenir Laval
Sonia Baudelot, elle, mettrait en place des navettes express en partance de la station de métro Montmorency pour desservir les parcs industriels dès 5h le matin et jusqu’à 21h le soir, implanterait quatre écocentres sur le territoire et créerait une police verte chargée de faire respecter les règlements municipaux en matière environnementale en zones agricole et industrielle.
Mouvement lavallois
Le maire sortant Marc Demers a évoqué l’implantation d’un centre québécois d’innovation du commerce au détail lié aux technologies de l’information et des communications, la venue prochaine d’un nouvel établissement universitaire et la tenue d’un Sommet réunissant les maires de la couronne nord pour tenter de régler le problème de congestion autoroutière.
Parti Laval
Quant à Michel Trottier, il a pris l’engagement d’offrir le passage gratuit dans les autobus de la STL aux étudiants de niveau collégial et universitaire comme moyen pour lutter contre la congestion routière, de créer des conseils de quartier où des membres de la CCIL seraient invités à siéger et créer un comité aviseur en matière de développement économique .