Le gouvernement du Québec a profité d’un point de presse tenu le 8 juin pour revenir sur sa décision d’interdire les bals de finissants au cours du prochain mois.
La remise des diplômes pourra finalement se faire en présence des parents à condition de respecter les mesures sanitaires en vigueur et les consignes de distanciation. Les événements pourront se tenir à l’école ou dans une salle louée, que ce soit lors d’une journée scolaire ou à l’extérieur des heures régulières de cours.
Les bals devront quant à eux être tenus à l’extérieur après le 8 juillet, soit deux semaines après le moment auquel la majorité des jeunes auront reçu une première dose de vaccin contre la COVID-19. Certaines exceptions sanitaires seront mises en place, dont la possibilité d’être à moins d’un mètre et de ne pas porter le masque.
Une limite de 250 personnes devra être respectée, ce qui signifie que certaines écoles devront organiser deux bals distincts.
Masque dans les écoles
Rappelons aussi que le gouvernement provincial a annoncé, le 7 juin, que l’ensemble des élèves du primaire et du secondaire vivant dans les régions au palier orange n’étaient plus obligés de porter le masque en classe en raison de la vague de chaleur qui s’abat sur le Québec.
Ils doivent tout de même continuer de le porter dans les espaces communs, tels que les corridors ou le transport scolaire.
Cette mesure était déjà en vigueur dans les paliers inférieurs, dont le jaune auquel doit se retrouver Laval à compter de la semaine prochaine.
De son côté, la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) juge cette décision incompréhensible en raison des récents avertissements de la Santé publique de ne pas baisser la garde face au virus et à ses variants.
«Les enseignantes et enseignants n’ont toujours pas reçu leur deuxième dose de vaccin et en les exposant à plusieurs bulles familiales par jour, on risque d’affecter leur santé et leur sécurité», affirme Sylvain Mallette, président de la FAE.
Il croit que le principe de précaution devrait continuer de prévaloir, puisqu’il y a «toujours des gens vulnérables dans la société et que le port du masque demeure le meilleur geste barrière en classe».