Le FC Laval a remporté le championnat de la saison régulière du volet masculin de la Première ligue de soccer du Québec (PLSQ).
Il devient ainsi le premier club lavallois à obtenir son laissez-passer pour le Championnat canadien qui regroupe les 13 meilleures formations au pays, incluant les équipes de la MLS et de la Première ligue canadienne. La compétition aura lieu en 2023.
«Nous disions que nous visions le haut du tableau et c’est ce que nous avons fait toute la saison, rappelle l’entraîneur-chef Boubacar Coulibaly. Il fallait sortir des grosses performances lors des quatre derniers matchs et c’est ce que les gars ont fait.»
Les Lavallois ont eu un début de saison exceptionnel. Ils ont connu une séquence de 17 matchs avant de subir une première défaite, ce qui constitue un record de la PLSQ. Ils ont ensuite remporté quatre matchs de suite pour confirmer leur titre.
«Si nous prenons les 11 derniers matchs de l’an passé, ce sont 2 défaites en 33 matchs, ajoute coach Coulibaly. Notre seule défaite cette année s’est décidée dans les cinq dernières minutes de jeu. C’est la seule fois où nous ne sommes pas restés calmes sur le terrain. C’était notre force et on le voyait que les gars pouvaient jouer dans l’adversité.»
Le club de l’ouest a conclu son calendrier avec une fiche de 16 victoires, 5 nuls et 1 défaite, bon pour un total de 53 points. Le CS Saint-Laurent (49 points) et l’AS Blainville (44 points) ont complété le podium.
Complets
Selon l’entraîneur-chef, plusieurs éléments ont permis à son équipe de se démarquer tout au long de l’année. Les succès défensifs de l’équipe en font partie. La moyenne de 0,59 but encaissé par match du FC Laval est d’ailleurs un nouveau record du circuit.
«Nous sommes très bien organisés et collectifs, explique-t-il. Nous comptons aussi sur des joueurs vraiment spéciaux en avant qui savent faire la différence individuellement. C’est un mélange de tout ça qui nous a permis de dominer. Nous ne sommes pas une équipe unidimensionnelle et prévisible. On pouvait changer plusieurs fois notre système de jeu dans le même match.»
Il note aussi la concentration irréprochable des jeunes joueurs de son équipe dans les moments importants.
«Ce sont des jeunes extrêmement solides mentalement, assure Coulibaly. Ils gèrent bien leurs émotions dans les grands matchs. Je savais qu’à partir du moment où ils allaient apprendre à jouer comme des hommes, [les résultats] allaient arriver vite. Ç’a tourné comme on l’espérait.»
L’expérience des vétérans, tels que Wandrille Lefebvre et Adama Makan Sissoko, a également joué un grand rôle dans les succès de l’équipe.
«Le côté humain est très important. Avec du talent, tu peux faire quelques bons matchs, mais, avec des bonnes personnes, tu peux faire plus que ça et c’était des fits parfaits. C’est inestimable ce qu’ils ont apporté pour mettre les jeunes en confiance», complète Boubacar Coulibaly.
Coupe PLSQ
Le FC Laval se prépare désormais à disputer la Coupe PLSQ qui regroupe les quatre meilleures formations du circuit en saison régulière. Ils affronteront le CS Longueuil en demi-finale.
Bien qu’il vise le titre, l’entraîneur-chef de l’équipe avoue que la tâche ne sera pas facile. Plusieurs réguliers sont retournés avec leur formation collégiale ou universitaire, ce qui signifie qu’il devra faire jouer plusieurs jeunes de l’équipe réserve.
«C’est certain que ce sera un peu hybride comme équipe, note-t-il. Il y a des gars qui vont avoir joué une partie de la saison et d’autres de la réserve qui auront l’opportunité de se faire valoir à ce niveau. On veut gagner et on va essayer de le faire avec des jeunes!»
Après cette étape, le club de l’île Jésus entamera sa préparation pour le Championnat canadien auquel il «souhaite offrir les meilleurs matchs possibles».