Rosalie Éthier et sa famille ont vu leur quotidien chamboulé lorsqu’elle a reçu à l’âge de cinq ans le diagnostic de cette maladie incurable: diabète de type 1.
Aujourd’hui âgée de 13 ans, Rosalie doit vérifier plusieurs fois par jour son taux de glycémie dans le sang. «Au début, je devais me piquer à de nombreuses reprises. J’ai beaucoup de responsabilités. Depuis quelque temps, c’est un peu moins compliqué, car j’ai maintenant une pompe à insuline. Ce procédé remplace les injections avec aiguilles», précise-t-elle.
Étudiante en première secondaire à l’école Odyssée des Jeunes, Rosalie doit surveiller constamment son alimentation et ses activités physiques. «Tout ce que je mange peut changer mon taux de sucre. Si je fais trop ou pas assez d’activités physiques, cela aussi peut affecter mes résultats. Ce n’est jamais facile de contrôler ma glycémie», poursuit-elle.
Selon elle, même si le diabète est contrôlable, il faut prendre la maladie au sérieux. «Si tu ne prends pas soin de ton diabète à l’aide d’équipement, tu peux développer des complications comme l’insuffisance rénale», précise-t-elle.
Enfin, Rosalie invite les gens à participer à l’activité Roulons pour la recherche sur le diabète 2015 au Centropolis, le 18 septembre. «Parmi les projets de recherche qui m’intéressent, il y a le pancréas artificiel et le programme d’encapsulation, un traitement expérimental de remplacement de cellules bêta humaines dérivées de cellules souches.»
Un autre texte à lire: Roulons pour la recherche sur le diabète.