L’aspirante cheffe du Parti libéral, Dominique Anglade, s’est arrêtée à Laval, le 18 juillet, elle qui fait actuellement le tour des différentes régions du Québec pour prendre le pouls des militants de sa formation politique.
En matinée, l’ancienne vice-première ministre du Québec a déjeuné dans un restaurant du Centropolis afin de rencontrer des militants désirant «reconnecter avec le parti».
Par la suite, la députée du comté montréalais de Saint-Henri-Sainte-Anne s’est rendue dans l’entreprise-école sans but lucratif d’intégration professionnelle et sociale Textil’art, impressionnée par la collaboration du milieu, elle qui se trouvait avant-hier à Jo0nquière, dont une boutique fait affaire avec l’enseigne lavalloise en produits textiles éthiques recyclés.
Sur l’heure du midi, elle a voulu discuter de contenu avec une quinzaine de personnes, que ce soient des élus tels Saul Polo et Monique Sauvé, la députée libérale de Fabre l’ayant accompagnée durant la journée, ainsi que des partisans nouveaux ou chevronnés.
«Nous avons rencontré des gens qui croit à la nécessité de rebâtir et au renouveau du parti avec l’intention d’y contribuer, de souligner Dominique Anglade, entre deux rencontres. Nous avons discuté d’intérêts militants, principalement d’économie, environnement, justice sociale et questions touchant les jeunes et aînés. Ces rencontre servent à coconstruire ma plateforme en prévision de la course à la direction du parti.»
«Il y a une nécessité de renouer avec les racines de notre parti, notamment par des grands projets rassembleurs de société.»
– Dominique Anglade
Enjeux locaux
Sujet inévitable, le transport a tenu beaucoup de place dans les échanges. «Le prolongement de l’autoroute 19, l’achalandage sur les autoroutes 15 et 13 ont retenu l’attention, de mentionner Monique Sauvé. Sans oublier le REM avec lequel les gens de mon comté sont d’accord, mais qui, sur le plan de l’acceptabilité sociale, il reste des inquiétudes sur sa faisabilité et son impact.»
«Ce qui marque durant mon passage, c’est l’attachement des gens pour l’île Jésus, d’affirmer d’autre part Dominique Anglade, avant de se rendre à un cocktail partisan. On parle de centre-ville et d’un réel sentiment d’appartenance, ce qui n’était pas le cas il y a quelques années seulement.»
Sinon, la politicienne de 45 ans fonde beaucoup d’espoir sur le congrès de la Commission-Jeunesse du Parti libéral qui se déroulera les 10 et 11 août, à l’Université Laval, à Québec, auquel l’ensemble des députés libéraux lavallois devraient participer.