«Nous poursuivons l’objectif de favoriser les déplacements actifs», déclare le maire Marc Demers. J’ai mandaté la direction de la Ville, afin de produire un plan en ce sens. Ce plan de mobilité inclura une série d’actions et établira les priorités pour faire de Laval une ville favorable aux piétons, aux cyclistes et au transport collectif.»
Les premières mesures pourraient être implantées en 2016.
Le conseiller de l’opposition, Michel Trottier, à l’origine des propositions, s’est réjoui de l’ouverture démontrée par l’administration Demers. Il sent une volonté politique d’aller de l’avant dans ce dossier.
On se souvient qu’il avait déposé au conseil municipal d’avril le rapport «À pied, à vélo, ville active» et proposait à l’administration municipale de mettre de l’avant les recommandations contenues dans le rapport, ciblant les alentours de 36 établissements scolaires du territoire.
Trottier en désaccord
Le 22 avril dernier, Marc Demers a présenté au comité exécutif la résolution adoptée pour développer un plan global de mobilité active. «Ceci a rendu le projet de M.Trottier trop partiel et trop préliminaire pour être proposé», indique le porte-parole du maire, François Brochu.
Le conseiller de Fabreville ne croit pas que le rapport déposé soit incomplet. «Je prends juste les sept écoles de Chomedey, c’est un dossier de 140 pages avec des données, photos, descriptions et recommandation. Ils n’ont pas lu le rapport pour dire de telles choses», avance Michel Trottier.
«Quand le maire dit que l’on doit partir à zéro, ce n’est pas vrai. Vélo Québec, reconnu mondialement, propose des solutions et l’ingénierie de Laval a fait les plans de ce rapport clé en main», enchaîne-t-il.
Par ailleurs, M. Brochu admet qu’un mandat a été confié à la Commission de transport afin de voir à l’aménagement de corridors scolaires, de passages piétonniers et de pistes cyclables aux abords des établissements scolaires de Laval.
«Si c’est plus sécuritaire pour les enfants ça le deviendra, également, pour les aînés et les femmes enceintes, qui circulent aux abords des écoles», termine Michel Trottier, qui remettra d’autres données à la séance du conseil le 7 juillet.