Selon un rapport émanant du ministère des Affaires municipales, publié par le Journal de Montréal, la Ville de Laval aurait rejeté ses eaux usées à 1318 occasions en 2013, soit une moyenne avoisinant 4 surverses par jour.
Laval occupe le 4e rang dans le classement des municipalités les plus touchées par ce phénomène, derrière Saguenay, Québec et Gatineau qui, il y a 2 ans, ont connu respectivement 3045, 2425 et 1434 épisodes de surverse.
Problème criant
Porte-parole du cabinet du maire Demers, François Brochu reconnaît le problème. «On l’a identifié dès notre arrivée au pouvoir», dit-il, ajoutant que les ministères des Affaires municipales et de l’Environnement sont tenus informés à chaque surverse.
Le réseau d’égout n’a pas la capacité suffisante pour absorber les eaux de pluies lors de fortes précipitations, précise-t-il, avec pour résultat que les eaux usées s’en trouvent à se déverser dans les rivières.
En clair, les surverses correspond au trop-plein d’eau que les usines d’épuration n’arrivent pas à traiter.
Enjeu électoral
Incidemment, le maire Demers avait, le 30 septembre, clairement identifié les effets des surverses comme un enjeu de la présente campagne électorale fédéral.
Il demandait aux chefs des partis fédéraux de s’engager «à participer à un programme de financement souple et suffisant afin que la Ville puisse réaliser la phase II des infrastructures de contrôle des surverses».
Pour les trois prochaines années, M. Demers souhaite qu’Ottawa lui verse 35 M$ annuellement en soutien aux travaux d’infrastructures visant, entre autres, la réhabilitation du réseau d’égout.