Au cœur du pacte fiscal 2016-2019 présentement sur la table: le prolongement des coupes de 300 M$ imposées en 2015 à la suite de l’adoption d’un pacte que l’on disait transitoire.
«Cela représente ni plus ni moins des compressions de 1,2 G$ sur 4 ans», rappelle d’entrée de jeu le porte-parole au cabinet du maire, François Brochu.
Or, en contrepartie, la nouvelle entente conférerait, entre autres, le pouvoir aux municipalités de décréter les conditions de travail à leurs employés syndiqués advenant une impasse à la table des négos.
À cet égard, M. Brochu affirme qu’en matière de relations de travail, le maire Demers demeure fidèle aux vertus qu’il défendait, l’an dernier, en commission parlementaire du projet de loi 3 sur l’avenir des régimes municipaux de retraite.
Marc Demers y prônait la négociation plutôt que la confrontation, lui qui réclamait du gouvernement un cadre législatif plus souple et flexible favorisant une entente négociée.
«D’obtenir un droit unilatéral de déterminer des conditions de travail des employés municipaux n’est pas un ingrédient propice à une négociation saine et fructueuse, et ce, dans le meilleur intérêt de l’ensemble des citoyens», termine M. Brochu.