«Laval est en voie de devenir la nouvelle capitale des nids-de-poule», a-t-il imagé dans un communiqué publié le 10 mars, précisant qu’il y a urgence d’agir.
M. Gobé demande à l’administration Demers d’investir dans les véritables priorités des contribuables lavallois, ajoute-il en évoquant les millions de dollars en dépenses dans les festivités du 50e anniversaire de la Ville, l’an dernier.
Affirmant avoir été interpellé par de nombreux citoyens sur cette question, il enchaîne: «Nous l’avons également entendu à la séance du conseil municipal [du 8 mars], le mauvais état de la chaussée est une préoccupation très importante pour les Lavallois.»
Sa représentante au conseil et élue dans Chomedey, Aglaïa Revelakis, abonde dans le même sens.
«Après les plaintes et les accidents concernant la glace et le mauvais déneigement, je crains qu’il y en aura beaucoup d’autres avec les nids de poule.»
Cela dit, le chef du Parti Action Laval refuse de jeter la pierre à la Direction des travaux publics et des cols bleus, qui font ce qu’ils peuvent avec les moyens qu’on leur donne, poursuit-il tout en appelant à des investissements massifs dans la réfection des routes.
«Mettre un plaster sur le bobo n’est pas la solution, il y a urgence», fait valoir M. Gobé.
Nette exagération
Au cabinet du maire, si on concède que la chaussée est dégradée à plusieurs endroits et que l’état du réseau routier nécessite des travaux, on juge bien alarmistes les propos du chef de l’opposition.
«M. Gobé a raison de constater la situation et de demander qu’elle soit corrigée, et c’est ce que nous allons faire, mais de dire que c’est pire à Laval qu’ailleurs est une nette exagération», a réagi le porte-parole, François Brochu, ajoutant qu’il suffit de rouler dans les municipalités avoisinantes pour s’en rendre compte.
À cet égard, il a rappelé que toutes les villes de la grande région métropolitaine avaient été confrontées à des conditions particulièrement difficiles, cet hiver, en raison du gel, du dégel et de la pluie.