L’autisme a plutôt touché sa famille élargie, celle qu’Albert et Nicola forment avec les employés qui travaillent avec eux. En 2006, Alice, la fille d’Éric Chamberland, directeur des opérations depuis 20 ans pour le couple et son bras droit, recevait le diagnostic à l’âge de cinq ans.
«Dès le moment où il nous a fait part de la situation, il y a eu une série d’émotions, de se rappeler Albert Lévy. Ça nous a énormément touchés. On lui a dit qu’on ne pourrait malheureusement pas ramener la santé à sa fille, mais que nous pouvions, à partir de là, donner tous les fonds recueillis au Grand McDon à cette cause.»
Chose promise, chose due: depuis 2007, l’argent récolté en mai est dirigé vers les regroupements situés dans les régions où le couple Lévy opère ses neuf restaurants (Laurentides, Laval, Lanaudière), notamment la Fondation autisme Laurentides et la Société de l’autisme et des troubles envahissant de développement (TED) de Laval.
«La Fondation autisme Laurentides a fait un décompte et juste à cet endroit, on a remis au-delà de 269 000 $. Cela n’inclut pas l’argent à Laval, mais on peut rajouter peut-être au-delà de 15 000 $ pour cette dernière avec le Grand McDon 2017 et les ouvertures de restaurants [Val-des-Brises et Sainte-Rose], où un dollar pris sur chaque Big Mac vendu lui a été versé. On essaie de redonner à la communauté une partie de ce qu’elle nous donné», confie l’homme, saluant également l’implication de la population et des partenaires.
De beaux souvenirs
Au fil de la décennie à se dévouer à la cause de l’autisme, Albert et Nicola Lévy ont vécu plusieurs émotions. Comme en 2007, à la conférence de presse du Grand McDon, à Rosemère, où des gens se sont portés volontaires pour aider à la construction et la climatisation de la future maison de répit à Blainville.
«Cette année-là, on avait un objectif de 50 000 $ pour appuyer le projet, mais je pense que nous avons recueilli 130 000 $, toujours avec la participation des gens et partenaires, explique Albert Lévy, avec le sourire. La maison a été construite en 2008. Elle est extraordinaire et impressionnante par la qualité des activités offertes et le répit donné aux parents.»
Cette année, ces franchisés ont eu une belle surprise lors du point de presse du Grand McDon, alors qu’on leur annonce que le bâtiment portera désormais leur nom. «Nous n’avons jamais rien demandé! Ils ont organisé un événement extraordinaire et je n’ai pas besoin de vous dire que les larmes ont coulé! Nous avons aussi fait une promesse que tant et aussi longtemps que nous serons là, l’autisme sera toujours la cause que nous choisirons», dit celui dont le garçon de 24 ans et la fille de 26 ans s’impliquent régulièrement dans les activités de façon bénévole.
Inquiétude
Albert Lévy est inquiet des statistiques montrant que plusieurs enfants vivent avec l’autisme. Sur son site Web, la Fédération québécoise de l’autisme indique «qu’en 5 ans, soit entre 2005 et 2011, le nombre d’élèves autistes scolarisés dans le secteur public au Québec a doublé».
«Ça fait peur… J’ai des enfants, ils sont corrects, mais je me pose la question à savoir si ça va arriver à mes petits-enfants. Je me demande comment les familles font. Il y a des journées où ça va bien pour Alice et les autres enfants du Québec, mais est-ce que c’est comme ça à tous les jours?
«Ce que je constate, c’est que personne n’a jamais dit que c’était l’enfer et on me dit « Si c’était à refaire, je le referais ». C’est ce genre de commentaire qui nous fait retrousser les manches et nous incite à aider.»
L’autisme a plutôt touché sa famille élargie, celle qu’Albert et Nicola forment avec les employés qui travaillent avec eux. En 2006, Alice, la fille d’Éric Chamberland, directeur des opérations depuis 20 ans pour le couple et son bras droit, recevait le diagnostic à l’âge de cinq ans.
«Dès le moment où il nous a fait part de la situation, il y a eu une série d’émotions, de se rappeler Albert Lévy. Ça nous a énormément touchés. On lui a dit qu’on ne pourrait malheureusement pas ramener la santé à sa fille, mais que nous pouvions, à partir de là, donner tous les fonds recueillis au Grand McDon à cette cause.»
Chose promise, chose due: depuis 2007, l’argent récolté en mai est dirigé vers les regroupements situés dans les régions où le couple Lévy opère ses neuf restaurants (Laurentides, Laval, Lanaudière), notamment la Fondation autisme Laurentides et la Société de l’autisme et des troubles envahissant de développement (TED) de Laval.
«La Fondation autisme Laurentides a fait un décompte et juste à cet endroit, on a remis au-delà de 269 000 $. Cela n’inclut pas l’argent à Laval, mais on peut rajouter peut-être au-delà de 15 000 $ pour cette dernière avec le Grand McDon 2017 et les ouvertures de restaurants [Val-des-Brises et Sainte-Rose], où un dollar pris sur chaque Big Mac vendu lui a été versé. On essaie de redonner à la communauté une partie de ce qu’elle nous donné», confie l’homme, saluant également l’implication de la population et des partenaires.
De beaux souvenirs
Au fil de la décennie à se dévouer à la cause de l’autisme, Albert et Nicola Lévy ont vécu plusieurs émotions. Comme en 2007, à la conférence de presse du Grand McDon, à Rosemère, où des gens se sont portés volontaires pour aider à la construction et la climatisation de la future maison de répit à Blainville.
«Cette année-là, on avait un objectif de 50 000 $ pour appuyer le projet, mais je pense que nous avons recueilli 130 000 $, toujours avec la participation des gens et partenaires, explique Albert Lévy, avec le sourire. La maison a été construite en 2008. Elle est extraordinaire et impressionnante par la qualité des activités offertes et le répit donné aux parents.»
Cette année, ces franchisés ont eu une belle surprise lors du point de presse du Grand McDon, alors qu’on leur annonce que le bâtiment portera désormais leur nom. «Nous n’avons jamais rien demandé! Ils ont organisé un événement extraordinaire et je n’ai pas besoin de vous dire que les larmes ont coulé! Nous avons aussi fait une promesse que tant et aussi longtemps que nous serons là, l’autisme sera toujours la cause que nous choisirons», dit celui dont le garçon de 24 ans et la fille de 26 ans s’impliquent régulièrement dans les activités de façon bénévole.
Inquiétude
Albert Lévy est inquiet des statistiques montrant que plusieurs enfants vivent avec l’autisme. Sur son site Web, la Fédération québécoise de l’autisme indique «qu’en 5 ans, soit entre 2005 et 2011, le nombre d’élèves autistes scolarisés dans le secteur public au Québec a doublé».
«Ça fait peur… J’ai des enfants, ils sont corrects, mais je me pose la question à savoir si ça va arriver à mes petits-enfants. Je me demande comment les familles font. Il y a des journées où ça va bien pour Alice et les autres enfants du Québec, mais est-ce que c’est comme ça à tous les jours?
«Ce que je constate, c’est que personne n’a jamais dit que c’était l’enfer et on me dit « Si c’était à refaire, je le referais ». C’est ce genre de commentaire qui nous fait retrousser les manches et nous incite à aider.»