La vente de ce terrain d’une grande dimension est tributaire des 3,6 M$ attendus de Québec par la direction de l’établissement muséal pour la construction du BioCentre Armand-Frappier, à deux pas du Cosmodôme, totalisant un montage financier de 5 M$.
Le conseiller municipal de Souvenir-Labelle, Jean Coupal, croit que ce terrain, actuellement de propriété gouvernementale et doté d’un fort potentiel, pourrait avoir une vocation mixte. L’élu reconnaît qu’il y a un manque d’accès aux berges pour la population lavalloise, en plus d’un besoin de parcs dans son district.
«Une partie pourrait former un parc et l’autre, plus proche du boulevard, pourrait être zonée résidentielle pour rentabiliser l’achat, étant donné que c’est un terrain qui se vendra probablement plusieurs dizaines de millions, indique-t-il. En plus, en ce moment, il y a déjà un très grand stationnement, alors ça ne serait pas à faire.»
Ce terrain au sud du boulevard des Prairies est actuellement zoné pour un usage institutionnel. Cette parcelle est intégrée à l’ensemble du site de l’INRS, qui a une valeur totale de 10 582 900 $, ce dernier s’étendant de la rivière au boulevard Cartier.
Maison non patrimoniale
Actuellement, la maison du musée n’est pas citée dans le règlement de zonage de Ville de Laval à titre de bâtiment patrimonial. Toutefois, elle fait partie de la liste des 57 bâtiments faisant à ce jour l’objet d’un projet de «Règlementation pour certains bâtiments patrimoniaux et grands ensembles urbains», afin d’en assurer la conservation et la mise en valeur.
Jean Coupal aimerait que la maison logeant l’actuel musée, construite en 1925, puisse être intégrée au parc.
De son côté, la direction de l’INRS n’a pas de plan précis en ce qui concerne le terrain à la suite du déménagement de l’établissement muséal vers le BioCentre. «J’imagine qu’il y a des hypothèses qui sont explorées, mais il n’y a rien de confirmé pour le moment, alors nous ne sommes pas en mesure de répondre à savoir ce que cette maison et ce terrain deviendront», répond Stéphanie Thibault, conseillère en communication à l’INRS.
Rappelons que Ville de Laval, plus particulièrement Laval Technopole, et l’INRS ont des partenariats de longue date en ce qui concerne la gestion de la Cité de la Biotech, où se situe le terrain du Musée.
