Le Club des archers de Laval-Ouest a accueilli le Championnat du Québec de tir à l’arc du 30 août au 1er septembre.
Pour l’occasion, près de 90 archers ont été réunis pour cette compétition sur cibles concentriques au parc Lévis-Paquette, dans Chomedey.
La Lavalloise Virginie Chénier, qui a participé aux Jeux olympiques de Paris 2024, était du nombre. Après avoir réalisé le meilleur score (1967) chez les femmes de la catégorie Sénior à l’arc recourbé, elle a dominé la ronde éliminatoire le lendemain.
Le Club des archers de Laval-Ouest et la Fédération de tir à l’arc du Québec, qui ont collaboré pour organiser l’événement, étaient bien satisfaits du week-end.
«Pour nous, le baromètre est les athlètes et les entraîneurs, mentionne la directrice technique de la fédération Gabriela Cosovan. On a eu de très bons commentaires. C’était fluide malgré la pluie. Ç’a beaucoup tombé le samedi après-midi, mais la compétition s’est bien déroulée.»
Relance
Le développement du tir à l’arc au Québec a particulièrement été touché lors de la pandémie de la COVID-19.
Mme Cosovan précise que toutes les activités ont été mises sur pause pendant deux ans, si bien que le nombre de participants aux événements provinciaux n’a pas encore retrouvé le niveau pré-pandémie. Les dernières compétitions se veulent toutefois encourageantes.
«On voit plus de jeunes qu’avant, surtout dans les catégories U15 et U18, précise-t-elle. On en a vraiment eu plus que d’habitude [au Championnat du Québec]. La relève monte. Le tir à l’arc est un sport avec un peu plus d’adultes que de jeunes. On travaille actuellement avec les clubs et les entraîneurs pour les intéressés au tir à l’arc.»
Elle souhaite d’ailleurs voir le développement s’accélérer, notamment avec la présentation des Jeux du Canada en sol québécois à l’été 2027.
«Au tir à l’arc, ça prend un peu plus de temps à se développer que pour d’autres sports, car c’est très technique et on manipule un équipement qui demande une certaine force, détaille-t-elle. Les athlètes doivent se développer à un certain niveau physiquement, puis avoir la précision pour performer en même temps.»
Développement à Laval
Le Championnat du Québec est la plus importante compétition provinciale de tir à l’arc. Après ce succès aval pourrait être tentée d’accueillir une épreuve nationale, voire internationale.
Il faudrait toutefois investir pour augmenter l’espace disponible, note Gabriela Cosovan.
«Il faudrait au moins doubler les espaces du parc Lévis-Paquette, explique-t-elle. Nous en avons déjà discuté avec la Ville de Laval, puisqu’il y a un terrain libre à côté. On pourrait construire le premier centre permanent de tir à l’arc au Québec.»
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