La Ligue des droits et libertés (LDL) profite de la Journée internationale des droits des femmes pour rappeler les conditions de détention préoccupantes des femmes à l’Établissement de détention Leclerc de Laval.
La LDL note que cette situation perdure depuis le transfert des femmes détenues à la Maison Tanguay qui a eu lieu en 2016.
«Elles continuent d’être victimes de conditions de détention dégradantes et de pratiques discriminatoires, soulève Eve-Marie Lacasse, porte-parole de la LDL, par voie de communiqué. Les échos qui nous parviennent indiquent que la situation est loin de s’améliorer et que la violation des droits fondamentaux et le non-respect de la dignité humaine perdurent.»
Mme Lacasse poursuit en soulignant «qu’à la suite de la fermeture de la Maison Tanguay en 2016, le gouvernement libéral nous disait que l’incarcération des femmes au Leclerc était temporaire. Quatre ans plus tard, le gouvernement caquiste ne propose aucune solution, à court et même à moyen terme. Ce n’est plus une mesure temporaire.»
Pour la LDL, ces femmes ont droit au même respect et la même dignité que tout autre membre de la société. «Il est plus que temps de trouver une autre solution à cette incarcération […] qui bafoue les droits fondamentaux de ces femmes», termine porte-parole. (N.P.)