Les 26 participants étaient scindés en 2 groupes: le premier débutait l’aventure sur l’eau, le deuxième sur terre.
«J’ai trouvé le trekking très difficile, je ne m’attendais pas à un type de terrain aussi diversifié, souligne d’emblée Jannie Gaudreault, qui avoue ne pas être très sportive. Les journées étaient longues. On marchait parfois sur de grosses roches et il y avait beaucoup de montagnes, moi qui a peur des hauteurs! C’était donc un double défi. Toutefois, ‘ai eu beaucoup d’encouragement et d’aide de la part des guides et des autres participants.»
Le volet kayak a été un peu plus facile, malgré le vent de face, elle qui n’en était pas à une première expérience dans ce genre d’embarcation. «On commençait notre journée de bonne heure, mais nous partions tard parce qu’il fallait attendre une marée plus haute en raison des nombreux icebergs. Ce que j’ai moins aimé c’est le froid.»
La résidente de Vimont n’en était pas à une première expérience extrême, elle qui a pris part il y a quelques années au Trophée Roses des Sables, dans le désert du Sahara. «C’était le même dépassement de soi, mais c’est différent au niveau psychologique. Au Groenland, tu n’avais pas la notion de compétition.»
Cette participation lui a toutefois amené une expertise en matière de collectes de fonds, alors que les participants devaient amasser un minimum de 2500 $ pour la cause des enfants malades.
«J’ai repris les campagnes de financement qui avaient le mieux marché, alors ça été facile», dit la femme de 32 ans, qui se rappellera longtemps des paysages immenses, grandioses et irréels ainsi que du côté humain de ce périple en terre nordique.
«Les gens s’entraidaient entre eux, ne serait-ce que pour transporter des sacs ou verser une tasse d’eau chaude à quelqu’un. Il y avait même un participant qui montait toujours la tente des autres avant la sienne. J’ai rarement vu un groupe aussi solide», dit-elle, ajoutant que trois jours après son retour, «c’est difficile de penser que j’ai accompli tout ça».
Découvrir un autre monde
Sarah Gosselin a pour sa part débuté l’Opération Groenland en kayak, mais les forts vents de la première journée ont contraint le groupe à repousser le départ. «Nous en avons profité pour visiter le village Kulusuk qui compte 200 habitants, se souvient l’étudiante en médecine à l’Université de Montréal. On était comme à des millénaires en arrière. Ils ont Internet, mais ça coûte très cher.»
En arrivant, Sarah a vu de nombreux phoques morts, victimes de la chasse, gardés dans l’eau. «C’est comme leur réfrigérateur. Les gens vivent de chasse et de pêche et la nourriture est pour le village au complet. Nous avons même vus un rorqual se faire dépecer devant nous! Ce n’était pas pour les cœurs sensibles», dit-elle en riant.
Sur l’eau, la jeune femme de 23 ans a pagayé entre les nombreux icebergs. «C’était hallucinant! Il fallait être attentif, ne pas s’approcher trop, rester concentré et suivre le rythme. On devait également attendre que la marée soit plus haute parce que sinon les icebergs venaient compacter le bord de l’eau et c’était plus difficile de partir.»
Entraînement dans l’ouest du pays
Avant son départ pour le Groenland, Sarah Gosselin avait séjourné un mois et demi dans l’Ouest canadien, où elle a gravi plus de 25 montagnes. «Les jambes étaient prêtes et ce n’est pas le cardio qui était la difficulté, mais le terrain sauvage. Il n’y avait aucun sentier et beaucoup de roches. Heureusement que nous avions de bons guides!»
Pour Sarah, amasser les 2500 $ de participation a été ardu, mais elle avait passé le mot à sa famille et ses proches: les cadeaux du temps des fêtes ou en d’autres occasions devaient prendre la forme de dollars, tous versés à Opération Enfant Soleil.
«J’ai commencé le voyage bien avant de mettre les deux pieds au Groenland et pour moi, ça été comme un autre sorte de défi de pouvoir récolter cette somme avec notamment le stress des études», confie la résidente de Duvernay, qui a aussi vendu du matériel plein air dont elle ne se servait plus pour compléter le montant.
Opération Groenland était le premier voyage caritatif réalisé au profit d’Opération Enfant Soleil et il s’est organisé en collaboration avec les Karavaniers. Les 26 participants, qui faisaient du kayak pendant 5 jours et autant de journées en trekking, étaient accompagnés de l’aventurier Frédéric Dion lors de leur passage sur l’île nordique, du 22 juillet au 5 août.
Les 26 participants étaient scindés en 2 groupes: le premier débutait l’aventure sur l’eau, le deuxième sur terre.
«J’ai trouvé le trekking très difficile, je ne m’attendais pas à un type de terrain aussi diversifié, souligne d’emblée Jannie Gaudreault, qui avoue ne pas être très sportive. Les journées étaient longues. On marchait parfois sur de grosses roches et il y avait beaucoup de montagnes, moi qui a peur des hauteurs! C’était donc un double défi. Toutefois, ‘ai eu beaucoup d’encouragement et d’aide de la part des guides et des autres participants.»
Le volet kayak a été un peu plus facile, malgré le vent de face, elle qui n’en était pas à une première expérience dans ce genre d’embarcation. «On commençait notre journée de bonne heure, mais nous partions tard parce qu’il fallait attendre une marée plus haute en raison des nombreux icebergs. Ce que j’ai moins aimé c’est le froid.»
La résidente de Vimont n’en était pas à une première expérience extrême, elle qui a pris part il y a quelques années au Trophée Roses des Sables, dans le désert du Sahara. «C’était le même dépassement de soi, mais c’est différent au niveau psychologique. Au Groenland, tu n’avais pas la notion de compétition.»
Cette participation lui a toutefois amené une expertise en matière de collectes de fonds, alors que les participants devaient amasser un minimum de 2500 $ pour la cause des enfants malades.
«J’ai repris les campagnes de financement qui avaient le mieux marché, alors ça été facile», dit la femme de 32 ans, qui se rappellera longtemps des paysages immenses, grandioses et irréels ainsi que du côté humain de ce périple en terre nordique.
«Les gens s’entraidaient entre eux, ne serait-ce que pour transporter des sacs ou verser une tasse d’eau chaude à quelqu’un. Il y avait même un participant qui montait toujours la tente des autres avant la sienne. J’ai rarement vu un groupe aussi solide», dit-elle, ajoutant que trois jours après son retour, «c’est difficile de penser que j’ai accompli tout ça».
Découvrir un autre monde
Sarah Gosselin a pour sa part débuté l’Opération Groenland en kayak, mais les forts vents de la première journée ont contraint le groupe à repousser le départ. «Nous en avons profité pour visiter le village Kulusuk qui compte 200 habitants, se souvient l’étudiante en médecine à l’Université de Montréal. On était comme à des millénaires en arrière. Ils ont Internet, mais ça coûte très cher.»
En arrivant, Sarah a vu de nombreux phoques morts, victimes de la chasse, gardés dans l’eau. «C’est comme leur réfrigérateur. Les gens vivent de chasse et de pêche et la nourriture est pour le village au complet. Nous avons même vus un rorqual se faire dépecer devant nous! Ce n’était pas pour les cœurs sensibles», dit-elle en riant.
Sur l’eau, la jeune femme de 23 ans a pagayé entre les nombreux icebergs. «C’était hallucinant! Il fallait être attentif, ne pas s’approcher trop, rester concentré et suivre le rythme. On devait également attendre que la marée soit plus haute parce que sinon les icebergs venaient compacter le bord de l’eau et c’était plus difficile de partir.»
Entraînement dans l’ouest du pays
Avant son départ pour le Groenland, Sarah Gosselin avait séjourné un mois et demi dans l’Ouest canadien, où elle a gravi plus de 25 montagnes. «Les jambes étaient prêtes et ce n’est pas le cardio qui était la difficulté, mais le terrain sauvage. Il n’y avait aucun sentier et beaucoup de roches. Heureusement que nous avions de bons guides!»
Pour Sarah, amasser les 2500 $ de participation a été ardu, mais elle avait passé le mot à sa famille et ses proches: les cadeaux du temps des fêtes ou en d’autres occasions devaient prendre la forme de dollars, tous versés à Opération Enfant Soleil.
«J’ai commencé le voyage bien avant de mettre les deux pieds au Groenland et pour moi, ça été comme un autre sorte de défi de pouvoir récolter cette somme avec notamment le stress des études», confie la résidente de Duvernay, qui a aussi vendu du matériel plein air dont elle ne se servait plus pour compléter le montant.
Opération Groenland était le premier voyage caritatif réalisé au profit d’Opération Enfant Soleil et il s’est organisé en collaboration avec les Karavaniers. Les 26 participants, qui faisaient du kayak pendant 5 jours et autant de journées en trekking, étaient accompagnés de l’aventurier Frédéric Dion lors de leur passage sur l’île nordique, du 22 juillet au 5 août.