Julie Sauvé, ancienne entraîneuse de l’équipe nationale de nage synchronisée, a exprimé sa grande fierté de recevoir pareil honneur comme «bâtisseur».
«Cela récompense toute ma carrière. C’est un bel accomplissement de me retrouver au Temple de la renommée avec d’aussi grands noms du sport au Québec», a souligné Mme Sauvé dans une entrevue accordée au Courrier Laval.
Il s’agit donc d’un tour du chapeau pour Julie Sauvé, qui a déjà été intronisée au Panthéon de Sports Canada et des Jeux olympiques.
De grandes athlètes
Mme Sauvé a consacré 35 ans de sa vie à enseigner la nage synchronisée. Elle a eu le bonheur d’entraîner des nageuses aussi célèbres que les sœurs Vicky et Penny Vilagos et la Lavalloise Sylvie Fréchette. Elle a aussi dirigé les Kasia Kulesza, Jacinthe Taillon, Valérie Hould-Marchand, Marie-Pier Boudreau-Gagnon et Isabelle Rampling.
Au fil des ans, elle a conduit les nageuses canadiennes d’amasser plus de 100 médailles sur la scène internationale. Elle a rappelé sa fierté d’avoir permis à ses protégés d’accéder aux plus hauts sommets, mais surtout d’avoir pris en charge ces athlètes à un jeune âge.
«Mes athlètes, je les ai faits! Je les ai eues très jeunes et je les ai amenées jusqu’aux Olympiques. Elles ne sont pas arrivées toutes formées», a-t-elle précisé.
L’entraîneuse a mené ses protégées à trois médailles olympiques, dont l’or à Sylvie Fréchette aux Jeux de Barcelone en 1992, à quatre médailles d’or aux Jeux du Commonwealth et à six titres au Championnat du monde de nage synchronisée.
«Grâce à mon sport, j’ai eu le bonheur de voyager à travers le monde. C’est sans aucun doute les plus beaux souvenirs de ma longue carrière», a-t-elle conclu.
Despatie surpris
L’ancienne vedette du plongeon Alexandre Despatie sait qu’il avait sa place au Temple. Toutefois, il ne pensait pas y faire son entrée si tôt, deux ans après avoir annoncé sa retraite.
«Lorsque j’ai appris que j’allais être intronisé, je suis resté surpris. Les responsables ont modifié les règles dans le cadre de ce 25e gala pour me permettre d’être intronisé. Habituellement, nous sommes éligibles trois ans après notre retraite. On a fait une exception», a précisé Despatie.
«Ce fut très spécial pour moi de me retrouver au sein d’une belle brochette: Anthony Calvillo, Alexandre Bilodeau, Martin Brodeur, Jennifer Heil ainsi que les bâtisseurs Julie Sauvé et Larry Smith. Ce sont tous de grands noms du sport au Québec qui ont eu un impact sur ma carrière. Ils ont été une source d’inspiration tout comme mes proches qui étaient d’ailleurs présents», a-t-il enchaîné.
Alexandre Despatie a connu une carrière prolifique. Ses deux titres aux Mondiaux FINA acquis devant ses proches à Montréal en 2005 figurent parmi ses plus beaux souvenirs. «J’ai vécu tellement de beaux moments. Bien entendu, mes deux médailles aux Jeux olympiques, le rêve de tout athlète, représentent beaucoup pour moi. Toutefois, mes deux médailles d’or aux Mondiaux à Montréal arrivent en tête de liste. Je t’en parle et j’en ai encore la chair de poule», a-t-il conclu