Un violent incendie a fait rage en fin de soirée et dans la nuit du 9 au 10 octobre, provoquant la mort d’une citoyenne de 19 ans, rue Notre-Dame-de-Laval, dans le quartier Sainte-Rose.
Par chance, le reste de la famille, un père et son autre fille, ont pu évacuer à temps, alors que le 911 était alerté sur le coup de 23h04.
La première des 11 unités du Service de sécurité incendie de Laval nécessaires à l’intervention, soit 26 pompiers, est arrivée devant un embrasement généralisé 6 minutes plus tard.
Située non loin de la rue Poplar et du parc de Venise, la demeure était en flammes par toutes les ouvertures, portes et fenêtres, à son premier et second étage.
«Il s’agit d’un bâtiment résidentiel en bois avec revêtement de bois qui était alors une boule de feu, de confier Steven Saint-Jacques, chef aux opérations du Service de sécurité incendie de Laval. C’est très rare qu’on arrive devant un tel embrasement majeur et généralisé. Nos gars ont vraiment toute tenté, tout donné, dans leur tentative de sauvetage.»
Aucun avertisseur n’était audible quand les pompiers se sont pointés sur place. On suspecte que l’absence ou défectuosité d’un avertisseur de fumée puisse être la raison de cet incendie mortel sur lequel enquête désormais le Service de police de Laval, afin d’en cerner l’origine et la cause.
Triste découverte
Le brasier a d’abord entravé le travail des sapeurs, mais dès qu’ils ont réussi à rabattre les flammes des entrées du premier étage, ils sont entrés à l’intérieur de la maison de bois en flammes.
Nouvelle difficulté, l’escalier central s’était entièrement consumé, ravagé par l’intensité du feu. Les pompiers ont alors eu recours à des échelles portatives pour accéder au deuxième étage de la résidence.
C’est alors que des sapeurs ont fini par découvrir tristement le corps inanimé de la jeune femme au sol, près d’un châssis.
Autres détails
Les pompiers, dont plusieurs restent ébranlés par cet événement aux conséquences funestes, ont contrôlé l’incendie à 00h52.
La maison et le véhicule stationné dans le garage sont des pertes totales. Les dommages matériaux sont évalués à 250 000 $ pour le bâtiment et 100 000 $ pour son contenu.
Le Service de sécurité incendie de Laval tient à rappeler plus que jamais l’importance cruciale de disposer d’un avertisseur de fumée fonctionnel et d’en vérifier les piles au moins deux fois par années, notamment aux changements d’heures saisonniers. «C’est vrai que ça sauve des vies», de souligner avec émotion le chef Saint-Jacques.