Parmi les motifs invoqués, le conseiller démissionnaire dénonçait la ligne de parti imposée aux élus du ML.
«Lorsque tu travailles en équipe, tu dois te rallier à la majorité. M. Coupal n’était pas à l’aise avec ça, explique M. Demers, qui n’a pas été surpris par son départ.
Cela dit, le chef du ML soutient que sa formation politique est hautement transparente et démocratique et que tous ont voix au chapitre lors des débats en caucus.
«Bien qu’en de rares occasions, je vous dirais qu’il est arrivé que des élus de notre parti aient voté [au conseil] contre la majorité et à ce que je sache, il n’y a personne qui a été mis en pénitence dans le coin, remercié, suspendu ou congédié», fait valoir M. Demers.
À l’égard de celui qui vient de retourner sa veste, le chef du ML ajoute qu’«il aurait dû se présenter comme indépendant et non pas se faire élire sous la bannière d’une équipe. Ça, c’est pas mal trahir la confiance des gens qui ont voté pour lui».