Deux semaines avant le début des Jeux du Québec disputés à Thetford Mines, les équipes de volleyball de la région se sont retrouvées sans gymnase pour pratiquer. Heureusement, des parents ont effectué une opération de sauvetage remarquable pour sauver le tournoi des athlètes.
Alors que le président de l’Association de volleyball de Laval se retrouvait en vacances, des parents ont entrepris des démarches pour faire pratiquer leurs enfants.
«Quelques parents se sont mis à effectuer des appels dans l’espoir de trouver un terrain disponible, explique la mère d’un joueur de l’équipe masculine, Sophie Thibault. Un père a même avancé de l’argent pour que nous puissions louer un endroit. Sans l’aide de parents bénévoles, je ne sais pas comment nos équipes auraient pu être prêtes à temps pour les Jeux.»
Malchance
Du côté de Sports Laval, on s’explique encore mal ce qui a pu causer ces ennuis à l’aube de l’événement. Les dirigeants se défendent toutefois en disant qu’ils ont été mis au courant à la dernière minute et qu’ils ont ensuite fait leur possible pour régler la situation en proposant des lieux aux équipes pour se garder en forme.
«Il y a eu un manquement à quelque part, note le directeur des opérations de Sports Laval, Joël Savoie, qui était aussi le chef de mission lors des Jeux. Cependant, nous avons fait tout en notre possible pour régler le problème lorsque nous avons été mis au courant.»
Heureusement, les garçons ont tout de même bien fait, terminant au 7e rang sur 14, alors que les filles ont dû se contenter de la dernière place parmi 18 équipes inscrites.
Autant M. Savoie que Mme Thibault avouent aussi que malgré la situation délicate, il n’y a pas vraiment eu d’impact direct sur les performances des équipes.
«C’est tout de même un beau parcours, surtout chez les garçons, car l’équipe comptait sur trois joueurs qui n’avaient jamais joué avant le début des compétitions», conclut celle qui avait remporté une médaille d’argent en volleyball lors des Jeux de 1985.