C’est finalement en cours de soirée, le 20 novembre, qu’un homme de 71 ans s’étant barricadé chez lui, rue Constantin, s’est rendu aux forces policières qu’il tenait en haleine depuis le midi, dans Fabreville.
Jugé dépressif, le citoyen a été reconduit en centre hospitalier pour y être traité et évalué, après que les policiers lui eurent soutiré une arme de poing de type revolver à air comprimé.
Plus tôt dans la journée, il avait montré son arme à sa conjointe et aurait proféré de menaces, lui disant «Tu m’enverras une couple de flics que je m’en débarrasse!» Celle-ci a aussitôt contacté le 911. Il était alors 12h05.
Même situation
L’individu était déjà connu du Service de police de Laval (SPL) qui avait saisi des armes chez lui par le passé. Ce dernier avait d’ailleurs déjà provoqué un incident semblable il y a 26 ans.
Cette fois, le SPL avait rapidement déployé un impressionnant périmètre de sécurité après avoir appris que l’homme avait possiblement une arme à feu en sa possession.
À la brunante, les environs des écoles Le Petit Prince et Marc-Aurèle-Fortin demeuraient sécurisés, sous haute surveillance, des cônes orangés et banderoles bloquant l’accès aux rues Guillemette, Carmina, Gilles, Catherine, Colomban, Camille et Clément, en plus de Constantin.
Également, un poste de commandement avait vite été installé non loin de sa demeure.
Rappelons que sur son site Internet, la Commission scolaire de Laval avait indiqué prestement que «par mesure de sécurité, tous les élèves des écoles le Petit-Prince et Marc-Aurèle-Fortin habitant à l’intérieur de ce périmètre de sécurité ne pourront pas retourner à la maison à la fin des classes. Les parents de chaque élève touché par cette situation doivent donc se présenter à l’école pour venir chercher leur enfant dès qu’il leur sera possible. Entre temps, soyez assurés que tous les élèves touchés par cette situation seront gardés en sécurité à l’école.»
Le septuagénaire a comparu une première fois par téléphone de son lit d’hôpital, faisant face à des accusations d’avoir proféré des menaces et bris d’ordonnance, en raison d’une interdiction de possession d’arme.