Si Harry Manx n’attribue surtout pas son lien particulier avec le Québec à sa faculté de parler un français irréprochable, lance-t-il dans un éclat de rire, il demeure persuadé que l’émotion communiquée par sa musique, qui marie souvent blues américain et influences indiennes, a su toucher le public de la Belle Province.
Le vétéran de la scène canadienne, né sur l’île britannique de Man mais ayant grandi au pays de l’unifolié, se promène en solo cette fois, lui qui s’arrêtera à la Maison des arts de Laval le lundi 4 novembre.
«J’aime bien changer les habitudes, raconte Harry Manx. J’ai écouté les gens qui me rencontrent après les spectacles et me demandaient s’ils allaient pouvoir m’entendre seul un jour. Il est sûr qu’en solo, je me rapproche beaucoup plus des versions originales de mes pièces.»
N’empêche, le multi-instrumentiste ne voyagera pas léger, trimbalant de nombreuses guitares, un banjo, un harmonica, une batterie qu’il actionne avec ses pieds et sa mohan veena, un instrument indien à 20 cordes.
«Seul sur scène, cela me donne une grande liberté alors que je ne suis pas tenu de suivre un arrangement strict afin de ne pas perdre les autres membres du groupe, précise-t-il. C’est également un bon défi, car je dois m’assurer de garder l’intérêt des spectateurs.»
Pour cette tournée, Harry Manx compte se promener dans l’ensemble de son répertoire dont ses derniers opus Faith Lift (2017) et, surtout, Hell Bound Heaven, sa collaboration avec un ami de longue date, Steve Marriner.
«Nous sommes retournés aux racines du gospel, de mentionner un Harry Manx impatient de renouer avec le public lavallois. Je me suis éloigné un peu des rythmes indiens ces dernières années pour explorer de nouveau les multiples facettes du blues»,
Harry Manx sera en spectacle le lundi 4 novembre, à 20h, à la Maison des arts de Laval (1395, boulevard de la Concorde Ouest). Information: 450 667-2040.