Fort d’un mandat de grève de six jours, les employés de soutien scolaire de la Commission scolaire de Laval (CSDL), membres du Syndicat lavallois des employés de soutien scolaire (SLESS-CSQ) affiliés à la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) et à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), ont amorcé, le 29 octobre, une première journée de débrayage afin de dénouer l’impasse des négociations dans le secteur public.
Yves Brouillette, président du SLESS-CSQ
«Après plus de huit mois de discussions, il est plus que temps de négocier sur notre terrain et de traiter nos demandes syndicales. Nous avons nos mandats et souhaitons maintenant des réponses à nos demandes», déclare le président du Syndicat lavallois des employés de soutien scolaire.
Line Camerlain, vice-président de la CSQ
«On demande au gouvernement d’entendre des milliers de personnes en grève tournante depuis quatre jours à la grandeur du Québec. Au-delà du gel salarial, on veut que le gouvernement nous propose quelque chose. Nous sommes hypermobilisés. Nous étions 150 000 dans la rue le 3 octobre.»
Guillaume Bégin, président du syndicat des professionnels
«Nous voulons de bonnes conditions de travail. Le gouvernement nous offre des salaires ridicules. Il est temps de reconnaître le travail que nous faisons auprès des élèves. Nos baisses de conditions de travail vont affecter directement les élèves.»
Philippe Dussault, éducateur spécialisé
«Nous voulons démontrer que nous sommes en désaccord avec le gouvernement avec sa vision de manque de support et de reconnaissance des employés de l’État. La baisse du nombre d’heures de travail fait mal. Le personnel de soutien scolaire ne peut faire plus avec moins sans mettre en péril la qualité des services offerts au quotidien.»