La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) entame aujourd’hui une grève générale illimitée en marge des négagociations avec le ministère de la Famille pour revoir la rémunération de ses membres.
La FIPEQ-CSQ a négocié tout au long du weekend pour tenter de trouver un terrain d’entente. Toutefois, la dernière offre du gouvernement se chiffrait à 12,83 $ de l’heure, ce qui est bien loin des demandes de 16,75 $ de l’heure. Ce salaire équivaut à celui d’une éducatrice non-formée à l’échelon 1 en centre de la petite enfance.
L’organisation syndicale a tenté une dernière proposition dimanche afin d’éviter la grève générale illimitée. Elle voulait remettre le calcul de la subvention salariale à un arbitre indépendant, mais cette offre a été refusée.
Pour Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ, les responsables en services éducatifs ne sont pas suffisamment reconnues, et ce, malgré plusieurs années d’expérience. Par ailleurs, un sondage Léger commandé par la FIPEQ-CSQ a révélé que les membres du réseau avaient en moyenne 16 années d’expérience.
«Ce sont de véritables professionnelles de la petite enfance, explique-t-elle. Elles sont à la fois éducatrice, responsable de l’alimentation, commis-comptable, concierge, et j’en passe.»
Les membres de la FIPEQ-CSQ passent l’avant-midi devant les bureaux du ministère de la Famille, situés au 600, rue Fullum, à Montréal.
À titre de rappel, les intervenantes en petite enfance ont déjà effectué une grève tournante sur l’ensemble du territoire provincial du 1er au 18 septembre. Celle-ci avait pour but de faire avancer les discussions et d’éviter une grève générale illimitée.