Coup de théâtre mercredi après-midi, alors que le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) informait l’avocat de Virginie Dufour qu’une enquête était ouverte relativement aux allégations de financement politique illégal qui visent sa cliente.
Cette information est tombée dans les heures suivant une entrevue que Mme Dufour, conseillère municipale de Sainte-Rose, accordait au Courrier Laval, où elle annonçait son retour au sein du comité exécutif dont elle s’était retirée le 30 novembre dernier «pour ne pas nuire aux affaires de la Ville».
Or, ce mercredi 20 janvier, elle estimait que l’«injustice» dont elle se dit victime «a assez duré». D’autant que, affirmait-elle, le DGEQ ne l’avait jamais relancée à la suite de son courriel – il y a sept semaines – où elle demandait à l’institution de faire enquête sur les allégations formulées à son endroit afin de «rétablir sa réputation».
À défaut d’une enquête formelle, elle disait réintégrer l’exécutif «la tête haute» avec en main un affidavit signé par Normand Cusson, l’homme qu’on entend sur l’enregistrement incriminant rendu public par le Journal de Montréal, le 30 novembre.
Dans une déclaration assermentée, M. Cusson, un proche de Virginie Dufour, affirme avoir menti lorsqu’il dit que ses contributions versées par chèque au Mouvement lavallois – Équipe Marc Demers lui sont remboursées en argent comptant par l’élue de Sainte-Rose.
Considérant que le DGEQ ouvre une enquête, Virginie Dufour entend-elle se retirer à nouveau du comité exécutif le temps que la lumière soit faite sur ces allégations? Une décision devrait être rendue d’ici les prochaines heures, informe-t-on au cabinet du maire.