Les arénas Cartier, Yvon-Chartrand, Richard Trottier et Lucerne seront fermés les 28 et 29 octobre, alors que Saint-François, Martin St-Louis et Chomedey ne seront pas accessibles les 4 et 5 novembre.
Martine Deschamps, directrice de Hockey Laval, explique que les hockeyeurs seront privés de 130 heures de glace. «Nous ne pouvons pas être contre les cols bleus qui veulent améliorer leurs conditions de travail, mais les dommages collatéraux seront énormes, explique-t-elle. Je ne pense pas que les cols bleus aient ciblé les jeunes. Une chose est certaine, les sports mineurs sont durement touchés. Je souhaite un règlement à très court terme.»
Marie-Josée Hébert, la bénévole responsable des horaires au hockey, s’affaire à réaménager le calendrier avec l’aide des bénévoles des associations. «Nous avons appris la nouvelle le 23 octobre et nos bénévoles ont réagi rapidement, souligne Mme Deschamps. Nous avons dû remplacer des pratiques par des parties dès 8h le samedi matin. Nous tentons de trouver des glaces à l’extérieur de Laval. Nous sommes en mode solution.»
Pas d’entraînements
Les arénas Chomedey et Richard-Trottier viennent à peine de rouvrir en raison de problème de compresseurs, une autre tuile tombe sur la tête des bénévoles et patineurs.
«Ça nous a retardés pour le recrutement des patineurs compétition et développement, affirme Solange Arrage, responsable des glaces à la région pour le patinage artistique. Et là, les cols bleus décident de faire la grève.»
Mme Arrage tout comme Jocelyne Lalande, présidente du Club de patinage artistique les Lames d’Argent, trouvent la situation frustrante. «On ne pourra pas remplacer les glaces de nos écoles de patinage, ce sera impossible, avoue Mme Arrage. Nos compétiteurs ne pourront pas s’entraîner en prévision d’importantes compétitions. C’est loin d’être joyeux.»
Enfin, Mme Lalande ne croit pas trouver des heures de glace. «On n’a pas d’aréna.»
Déjà vu
En 2012, les cols bleus avaient déclenché une grève alors qu’Hockey Laval recevait la province dans le cadre des Championnats provinciaux de hockey (Coupe Dodge). Les neuf arénas avaient été paralysés par les syndiqués. Il y avait alors eu une mobilisation extraordinaire des bénévoles qui avaient transporté la classique dans les arénas de Montréal.
Les arénas Cartier, Yvon-Chartrand, Richard Trottier et Lucerne seront fermés les 28 et 29 octobre, alors que Saint-François, Martin St-Louis et Chomedey ne seront pas accessibles les 4 et 5 novembre.
Martine Deschamps, directrice de Hockey Laval, explique que les hockeyeurs seront privés de 130 heures de glace. «Nous ne pouvons pas être contre les cols bleus qui veulent améliorer leurs conditions de travail, mais les dommages collatéraux seront énormes, explique-t-elle. Je ne pense pas que les cols bleus aient ciblé les jeunes. Une chose est certaine, les sports mineurs sont durement touchés. Je souhaite un règlement à très court terme.»
Marie-Josée Hébert, la bénévole responsable des horaires au hockey, s’affaire à réaménager le calendrier avec l’aide des bénévoles des associations. «Nous avons appris la nouvelle le 23 octobre et nos bénévoles ont réagi rapidement, souligne Mme Deschamps. Nous avons dû remplacer des pratiques par des parties dès 8h le samedi matin. Nous tentons de trouver des glaces à l’extérieur de Laval. Nous sommes en mode solution.»
Pas d’entraînements
Les arénas Chomedey et Richard-Trottier viennent à peine de rouvrir en raison de problème de compresseurs, une autre tuile tombe sur la tête des bénévoles et patineurs.
«Ça nous a retardés pour le recrutement des patineurs compétition et développement, affirme Solange Arrage, responsable des glaces à la région pour le patinage artistique. Et là, les cols bleus décident de faire la grève.»
Mme Arrage tout comme Jocelyne Lalande, présidente du Club de patinage artistique les Lames d’Argent, trouvent la situation frustrante. «On ne pourra pas remplacer les glaces de nos écoles de patinage, ce sera impossible, avoue Mme Arrage. Nos compétiteurs ne pourront pas s’entraîner en prévision d’importantes compétitions. C’est loin d’être joyeux.»
Enfin, Mme Lalande ne croit pas trouver des heures de glace. «On n’a pas d’aréna.»
Déjà vu
En 2012, les cols bleus avaient déclenché une grève alors qu’Hockey Laval recevait la province dans le cadre des Championnats provinciaux de hockey (Coupe Dodge). Les neuf arénas avaient été paralysés par les syndiqués. Il y avait alors eu une mobilisation extraordinaire des bénévoles qui avaient transporté la classique dans les arénas de Montréal.