En 2021, Farès Arfa s’était rendu aux Jeux olympiques de Tokyo à titre de partenaire d’entraînement. Cette fois, ce sera lui qui aura la chance de représenter le pays en escrime sur la plus grande scène sportive à Paris.
«C’est sûr que ça m’a rajouté une petite motivation de plus pour ce cycle olympique, car je ne voulais pas y retourner comme partenaire d’entraînement, avoue-t-il. […] En escrime, le processus de qualification dure un an. Le stress était élevé et c’était beaucoup de voyagement, mais j’ai trouvé du plaisir là-dedans.»
Pour obtenir sa place, Arfa a aidé l’équipe canadienne à se qualifier pour les JO, une première depuis Atlanta en 1996. Ils seront ainsi trois athlètes, plutôt qu’un seul comme à Tokyo.
«À mon avis, c’est encore mieux [de qualifier l’équipe], car ça nous permet d’aller aux Jeux olympiques avec un groupe qui travaille depuis deux ans avec ça comme but. Le fait d’avoir réussi ça ensemble ajoute un degré de plaisir en plus dans le succès.»
Objectifs
Selon le classement mondial actuel, les sabreurs canadiens pourraient affronter la Corée du Sud, championne olympique en titre, dès le premier tour. «On veut causer une surprise et les battre», avoue candidement Farès Arfa.
À l’individuel, il aimerait faire un top-16.
«Quand ce sera fait, l’objectif passera ensuite au top-8, puis on ne sait jamais, ajoute-t-il. Il va falloir élaborer un plan de match pour s’adapter d’adversaire en adversaire. Je les connais bien, mais ils me connaissent aussi. Il faut prévoir un plan A, un plan B, mais aussi un plan C si rien ne fonctionne.»
L’équipe canadienne débutera d’ailleurs son camp d’entraînement en France dès le samedi 6 juillet. «Il n’y aura pas de temps pour le tourisme, car il y a un objectif et on doit y aller», confie l’athlète lavallois.
Parcours
La participation olympique de Farès Arfa est l’accomplissement de nombreuses années de travail. Tout jeune, celui qui a grandi sur la limite de Pont-Viau et Duvernay était à la recherche d’un sport d’hiver et il a été attiré vers l’escrime.
«Rapidement, on voyait que j’avais du potentiel, mentionne-t-il humblement. J’étais assez rapide, j’avais des bons réflexes. J’avais aussi la motivation pour aller plus loin.»
Il a fait sa place sur l’équipe nationale au niveau cadet à 16 ans, avant de joindre l’équipe nationale junior. À 19 ans, il était désormais sur l’équipe nationale au niveau sénior.
Son parcours l’a ensuite mené vers le réseau universitaire américain. Il s’est joint à l’Université d’Ohio State qu’il a représenté dans la NCAA. À la fin de ses études, il s’est concentré à 100% sur l’escrime.
Notons que Farès Arfa pourra compter sur une présence familière lors des Jeux olympiques de Paris 2024, puisque son frère aîné sera l’un des arbitres de l’épreuve de soccer. Ce dernier devrait être en mesure de le voir performer selon l’horaire des duels.
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