Sous l’impulsion de Pierre Anthian, conseiller municipal, quelques voisins et un membre de la Chorale de l’Accueil Bonneau ont retroussé leurs manches et entrepris de défricher le terrain envahi de mauvaises herbes, où des bestioles avaient trouvé refuge.
Deux heures et demie ont suffi à ce groupe de six citoyens pour venir à bout du problème. «On a rempli 22 sacs de végétaux», signale l’élu du secteur, qui siège comme indépendant.
L’idée de prendre les choses en mains lui est venue lors du conseil municipal, tenu deux jours plus tôt, alors que le problème avait été abordé à la période de questions.
Le maire et le directeur général de la Ville avaient alors signifié qu’à moins d’une situation d’urgence, la Ville n’a pas l’autorité d’agir directement sur une propriété privée, ne serait-ce que pour en couper l’herbe.
Le seul levier à leur disposition est le recours en justice et les procédures ont cours, affirmaient-ils.
Propriétaires figurant au rôle d’évaluation municipale, Nicolas D’Aoust et Marie-Ève Bertrand ont depuis longtemps déserté l’immeuble du 142, avenue Brien.