Les parents d’élèves de l’école primaire Saint-Norbert ont été informés qu’il y a eu un risque de transmission de la COVID-19 le 11 mars, alors qu’une personne infectée s’est retrouvée à l’intérieur du bâtiment situé sur la 66e Avenue, dans Chomedey.
Dans ce communiqué, la direction du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval demande de surveiller l’apparition de tout symptôme lié au coronavirus. On pense notamment à la présence de fièvre, toux ou difficultés respiratoires.
«Je suis plus fâchée qu’inquiète, note une mère dont les enfants fréquentent cette école et qui préfère garder l’anonymat. Les risques sont connus et certaines personnes n’ont pas écouté les précautions à prendre.»
Elle ajoute qu’elle n’est pas craintive pour ses enfants. «En regardant l’état actuel des écoles, je me dis qu’il s’agit seulement d’un risque de plus. Ils ne présentent pas de symptômes et ont continué à jouer avec les autres enfants par la suite.»
L’école est demeurée ouverte jusqu’au 12 mars, fermant ensuite ses portes selon les recommandations du gouvernement provincial.
Enquête
Afin de réduire le risque de transmission de la COVID-19, une enquête épidémiologique a été effectuée.
«Certaines personnes ont été contactées à la suite de l’incident, explique Annie Goyette, directrice adjointe du Secrétariat général et du Service des communications à la Commission scolaire de Laval (CSDL). Elles ont été placées en isolement préventif pour éviter tout risque de propagation.»
La lettre envoyée au cours du weekend du 21 et 22 mars vise à assurer un suivi des parents dans l’éventualité où leurs enfants présentent des symptômes. Ceux-ci doivent surveiller l’évolution de la situation jusqu’au mercredi 25 mars inclusivement.
Mesures prises
À titre de rappel, la CSDL avait déjà pris des mesures à la fermeture des écoles pour réduire les risques de contagion.
«Depuis le 13 mars, nous avons lancé une vaste opération de nettoyage et désinfection de nos bâtiments. Nous avons des protocoles en place et nous voulons assurer la sécurité des enfants.»
Ces interventions pourraient se poursuivent pendant plusieurs semaines, alors que le gouvernement du Québec a assuré que les cours ne reprendraient pas avant le mois de mai pour les élèves des niveaux primaire et secondaire.