Le drame familial s’est produit sur la rue de la Butineuse, qui est lopngtemps demeuré fermée à la circulation entre des Nymphes et du Rucher. La Police de Laval y ayant déployé deux postes de commandement. Les enquêteurs et les techniciens de l’identité judiciaire se sont affairés jusqu’au soir à faire toute la lumière sur la tragédie.
Réveil brutal
Dès 4h30, les voisins directs de cette famille sans histoire ont été réveillés par les gyrophares des auto-patrouilles.
«Je suis sortie et quatre autos de police se trouvaient là, sans personne à l’intérieur, de témoigner une jeune mère de famille qui habite depuis neuf ans dans le coin. J’ai dit à ma fille de retourner vite à l’intérieur, ne sachant pas encore ce qui s’était passé. Avec le bruit de l’air climatisé, nous n’avons rien entendu. J’avais entrevu cette dame au maximum deux fois. Je voyais plus son fils, qui doit avoir autour de 35 ans, quand il tondait le gazon. Il a toujours été gentil avec moi.»
Troubles mentaux
Plusieurs voisins confirment que le fils adulte vit chez ses parents. Il aurait des problèmes de santé mentale et posséderait au moins une arme à feu, dit-on. Sinon, la vingtaine de voisins interrogés parlent tous d’une famille tranquille qui était installée dans le quartier depuis plus de 40 ans.
«Ces gens sortaient si peu que je croyais que le monsieur vivait seul, de raconter une des voisines touchées par le cordon de sécurité de la scène de crime cernant quatre résidences. Mon mari lui avait parlé une fois pour une question de coupage de haie. C’est triste à voir. C’est tellement tranquille par ici. C’est la première fois qu’il se passe quelque chose comme ça.»
À l’arrivée des patrouilleurs, qui découvraient le corps sans vie de la sexagénaire, les autres membres de la famille étaient présents sur les lieux.
Pour l’instant, la Police de Laval ne confirme que la mort pare arme à feu. Les enquêteurs ont interrogé le membre de la famille directement relié à l’incident. L’individu demeure détenu. On ne sait pas encore si le ou les coups de feu fatals ont été tirés de façon volontaire ou accidentelle.
Aucune accusation n’a encore été portée jusqu’ici.