La joueuse de water-polo Shae Fournier n’est pas satisfaite de la sixième place de son équipe à la Coupe du monde de Russie qui s’est conclue le 9 septembre.
«On visait minimalement une médaille», a répondu la Lavalloise, qui en est à sa 11e année dans le sport.
La formation canadienne s’est avouée vaincue en tirs de barrage (20 à 19) contre les Chinoises lors de leur match pour la 5e place. Deux jours auparavant, le Canada avait vu ses chances de médaille disparaître en perdant 9 à 6 face aux Australiennes, s’arrêtant aux quarts de finale.
Les nouveaux règlements de la compétition ont semblé déranger les Canadiennes. «D’habitude, on habille 13 joueuses, mais là, on ne pouvait en avoir que 11, raconte Shae Fournier. À chaque match, on devait en sortir deux [de l’alignement].»
Esprit d’équipe
Avant le tournoi, la dernière partie du Canada remontait au début juin lors de la Super finale de la Ligue mondiale de water-polo où il a terminé 4e.
Pour pallier ce manque de compétition, la délégation est allée s’entraîner au Japon avant de revenir en sol canadien pour compléter sa préparation. La formation a donc passé beaucoup de temps ensemble.
«L’été a été long, mais en arrivant au tournoi [en Russie] les filles étaient excitées», a-t-elle expliqué. Même si la Lavalloise concède que l’esprit d’équipe était bon, le résultat a quelque peu nui à l’atmosphère.
Le futur
La native de Calgary, qui a grandi au Manitoba avant de se diriger vers Auteuil, il y a plus d’un an, quittera dans moins de 15 jours en direction de Rome où elle compétitionnera en première division.
«C’est probablement la meilleure ligue de water-polo féminine au monde, a-t-elle dit, fébrile de partir vers l’Europe. On va jouer des matchs toutes les semaines.»
Les contrats sont faits de manière à ce que les compétitions internationales soient accessibles pour les athlètes. L’athlète de 26 ans renouera donc avec la feuille d’érable en mars dans le cadre des qualifications en vue de la Super finale de la Ligue mondiale.