Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique, a confirmé qu’une diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES) avait bien eu lieu en 2020.
Cette déclaration a été faite après que le Canada a eu présenté son Rapport d’inventaire national des émissions de GES de 2022 aux Nations Unies.
«Dans la lutte contre les changements climatiques, les progrès se font étape par étape, affirme le ministre. Le rapport que nous présentons cette année aux Nations Unies montre que le Canada est sur la bonne voie.»
Selon les données récoltées, les GES ont diminué de près de 9% des émissions canadiennes totales, soit l’équivalent de retirer 20 millions de voitures des routes.
La pandémie est responsable de la diminution de 27 mégatonnes des émissions du secteur des transports puisque la majorité de la population a cessé d’utiliser leur voiture et les avions.
Le ministre Guilbeault avertit qu’un rebond est attendu à mesure que l’économie canadienne reprend de la vigueur.
Actions portent fruit
L’honorable Steven Guilbeault a souligné trois actions qui ont permis de diminuer les émissions de GES au pays.
D’abord, l’élimination progressive de la production d’électricité à partir du charbon, particulièrement en Alberta, a engendré la réduction de sept mégatonnes de GES.
D’autre part, le plan du gouvernement fédéral quant aux émissions de méthane semble fonctionner.
En effet, l’objectif de les réduire de 40% à 45% sous les niveaux de 2012 devrait être atteint d’ici 2025, selon les prédictions.
Notons que le méthane est un gaz à effet de serre très nocif, étant 86 fois plus puissant que le dioxyde de carbone.
De plus, bien que la croissance économique canadienne croît, l’intensité des émissions de l’ensemble du secteur économique a chuté de 39% depuis 1990.
(J.B.)