Au Centre du jugement de l’organisme américain, aménagé au Jardin Botanique de Montréal depuis 10 ans, on a présenté une orchidée qui comprend 17 fleurs et boutons de couleur blanche marbrés de taches de lavande, nommée «Sylvie Paquette».
«C’est en l’honneur de mon épouse, mais ce n’est pas la première fois, rapporte en riant l’horticulteur français Laurent Leblond, propriétaire, avec sa conjointe, du Paradis des Orchidées, qui montre 1235 récompenses au total! C’est important pour nous parce que ça valorise le travail que l’on fait.»
La fleur primée est le fruit d’une hybridation parmi les quelque 800 variétés que cultivent ces Lavallois dans leurs serres de la montée Champagne depuis 1998.
«L’hybridation, c’est prendre le pollen d’une plante que l’on met ensuite sur l’organe femelle d’une autre. On doit attendre six à neuf mois pour récolter la gousse et semer les graines. Ce qui prend du temps, parfois un, deux ou même six mois, c’est de trouver les bons « géniteurs » en termes notamment de substance et de couleur», explique M. Leblond, dont les plantes en pot proviennent de l’Europe, l’Amérique du Nord et centrale et l’Asie.
Expositions
En 2016, l’entreprise apportera une cinquantaines de plantes dans quatre expositions, des rendez-vous annuels qu’elle ne manque jamais. Tout d’abord, elle prendra la route du cégep Maisonneuve en mars, pour la tenue de l’Orchidexpo 2016, une des plus importantes dans l’est du pays.
Par la suite, on se déplacera vers Sainte-Foy (avril), Ottawa (avril) et le Jardin Botanique de Montréal (mai).