Les membres du SLESS ont voté à 88,49 % (scrutin secret) une grève légale de six jours à exercer en Front commun sur une base rotative et régionale ou nationale, lors de l’assemblée générale tenue au Palace, le 15 septembre.
Yves Brouillette, président du Syndicat lavallois des employés de SLESS-CSQ, n’a pas dévoilé de date précise. «Nous n’avons pas l’indication de tenir une journée de grève le 30 septembre, ni ce que fera la Commission scolaire cette journée-là. Une chose est certaine, nous aurons une grosse manifestation le 3 octobre à Montréal. Cette action fera comprendre au gouvernement que nous sommes mobilisés et sérieux dans nos démarches», admet-il.
«Nos syndiqués considèrent que les offres patronales sont scandaleuses et méprisantes. Ça fait plus de huit mois que nous négocions avec le Conseil du trésor sans avancée significative. Nous devrions faire la grève après cette date en tenant compte de la conjoncture de la négociation», poursuit-il.
Coupure
Le gouvernement a retiré 2500 heures en adaptation scolaire. «On enlève ces heures aux enfants les plus vulnérables. Un enfant en difficulté qui n’a pas d’aide peut perturber la classe. Cela aura un grave impact auprès des autres élèves», soutient M. Brouillette.
Rappelons que les conventions collectives du secteur public sont échues depuis le 31 mars dernier.
Les principales revendications du Front commun consistent en un rattrapage salarial par rapport aux autres travailleurs du Québec, soit 13,5 % sur trois ans, alors que, de son côté, le gouvernement propose plutôt un gel salarial de deux ans et des augmentations de 1 % pour chacune des trois années suivantes.
«Il ne faut pas oublier que le personnel de soutien scolaire fait partie des plus bas salariés du système de l’éducation», termine-t-il.