«À l’époque, une travailleuse sociale m’avait parlé de cet organisme, raconte Nadia Émond, la maman de Dany. Dany vivait plein d’événements et montrait le besoin d’une présence masculine, ce que je n’avais pas dans notre entourage. Par la suite, le processus de sélection m’a mise en confiance.»
«C’était plate, de renchérir Dany qui a aujourd’hui 13 ans. J’avais une sœur, deux demi-sœurs, deux cousines et elles sont pas mal maquillage! Moi, je suis maniaque de sport.»
Sélection rigoureuse
De son côté, Marc Pelletier et sa copine ont essayé pendant 10 ans d’avoir un enfant par tous les moyens possibles.
«Le mode in vitro est devenu trop difficile physiquement pour ma femme, de confier le Grand Frère. J’ai entrepris un processus de deuil. Je ressentais un certain vide. T’as déjà pas mal tout ce que la vie peut t’apporter, mais être père était un objectif très important pour moi. Un enfant donne un sens accru à ton existence d’être humain.»
Marc Pelletier ressent le besoin de se rendre utile concrètement. Après deux ans de recherche, il trouve les Grands Frères et Grandes Sœurs de Montréal et s’inscrit. L’enquête policière vérifiant ses antécédents est bouclée en huit mois. On lui présente un premier dossier.
«C’était un jeune de 12 ans ayant des parents toxicomanes, se souvient-il. J’ai refusé, n’étant pas à l’aise avec la problématique. Encore aujourd’hui, je me sens un peu coupable.»
Quand le dossier de Dany lui sera montré, il en ira tout autrement. «C’est sûr, je suis tellement beau! de s’exclamer le principal intéressé pince-sans-rire. Pour vrai, j’ai eu de la chance. J’ai attendu juste trois mois et je suis tombé sur une perle rare.»
«C’était un petit gars de Laval avec un père absent qui disait aimer le sport, de continuer en souriant Marc Pelletier. Je pouvais m’identifier à ça. C’est un bon garçon avec de belles valeurs qui a une grande intelligence, supérieure à la mienne.»
Connivence et affinités
On demande un minimum d’engagement d’un an aux Grands Frères et idéalement de se rendre jusqu’à l’âge adulte du jeune.
De sorties pour voir les Alouettes, le Canadien et l’Impact de Montréal aux activités de toutes sortes, du cinéma au golf, la relation entre le jeune adolescent et l’adulte n’a jamais fléchi depuis leur première rencontre. En plus d’échanger au téléphone une fois par semaine, les deux partagent une sortie extérieure à un rythme minimum d’une fois par deux semaines.
Quand le père de Dany connaîtra ses derniers jours, Marc demeurera à ses côtés, tout comme il l’a accompagné à sa première journée d’école secondaire.
«Le plus important reste la présence constante et la stabilité qu’on apporte au Petit Frère, de souligner Marc Pelletier. Le temps passé ensemble doit être de qualité. En retour, on récolte tellement de fierté et choses impossibles à nommer.»
«Quand il est à la maison, Dany est un passionné de jeux vidéo, d’ajouter Nadia Émond. C’est pas facile de le faire bouger de la console. Mais quand Marc propose quelque chose, c’est toujours oui! Sa présence est rafraîchissante pour Dany qui peut s’éloigner des tracas quotidiens. Et ça me permet aussi de passer du temps seule avec ma fille.»
«À l’époque, une travailleuse sociale m’avait parlé de cet organisme, raconte Nadia Émond, la maman de Dany. Dany vivait plein d’événements et montrait le besoin d’une présence masculine, ce que je n’avais pas dans notre entourage. Par la suite, le processus de sélection m’a mise en confiance.»
«C’était plate, de renchérir Dany qui a aujourd’hui 13 ans. J’avais une sœur, deux demi-sœurs, deux cousines et elles sont pas mal maquillage! Moi, je suis maniaque de sport.»
Sélection rigoureuse
De son côté, Marc Pelletier et sa copine ont essayé pendant 10 ans d’avoir un enfant par tous les moyens possibles.
«Le mode in vitro est devenu trop difficile physiquement pour ma femme, de confier le Grand Frère. J’ai entrepris un processus de deuil. Je ressentais un certain vide. T’as déjà pas mal tout ce que la vie peut t’apporter, mais être père était un objectif très important pour moi. Un enfant donne un sens accru à ton existence d’être humain.»
Marc Pelletier ressent le besoin de se rendre utile concrètement. Après deux ans de recherche, il trouve les Grands Frères et Grandes Sœurs de Montréal et s’inscrit. L’enquête policière vérifiant ses antécédents est bouclée en huit mois. On lui présente un premier dossier.
«C’était un jeune de 12 ans ayant des parents toxicomanes, se souvient-il. J’ai refusé, n’étant pas à l’aise avec la problématique. Encore aujourd’hui, je me sens un peu coupable.»
Quand le dossier de Dany lui sera montré, il en ira tout autrement. «C’est sûr, je suis tellement beau! de s’exclamer le principal intéressé pince-sans-rire. Pour vrai, j’ai eu de la chance. J’ai attendu juste trois mois et je suis tombé sur une perle rare.»
«C’était un petit gars de Laval avec un père absent qui disait aimer le sport, de continuer en souriant Marc Pelletier. Je pouvais m’identifier à ça. C’est un bon garçon avec de belles valeurs qui a une grande intelligence, supérieure à la mienne.»
Connivence et affinités
On demande un minimum d’engagement d’un an aux Grands Frères et idéalement de se rendre jusqu’à l’âge adulte du jeune.
De sorties pour voir les Alouettes, le Canadien et l’Impact de Montréal aux activités de toutes sortes, du cinéma au golf, la relation entre le jeune adolescent et l’adulte n’a jamais fléchi depuis leur première rencontre. En plus d’échanger au téléphone une fois par semaine, les deux partagent une sortie extérieure à un rythme minimum d’une fois par deux semaines.
Quand le père de Dany connaîtra ses derniers jours, Marc demeurera à ses côtés, tout comme il l’a accompagné à sa première journée d’école secondaire.
«Le plus important reste la présence constante et la stabilité qu’on apporte au Petit Frère, de souligner Marc Pelletier. Le temps passé ensemble doit être de qualité. En retour, on récolte tellement de fierté et choses impossibles à nommer.»
«Quand il est à la maison, Dany est un passionné de jeux vidéo, d’ajouter Nadia Émond. C’est pas facile de le faire bouger de la console. Mais quand Marc propose quelque chose, c’est toujours oui! Sa présence est rafraîchissante pour Dany qui peut s’éloigner des tracas quotidiens. Et ça me permet aussi de passer du temps seule avec ma fille.»