«Des procès devancés pour plaire à un élu politique, c’est du jamais vu, soutient l’élu de Fabreville dans un communiqué publié le 15 octobre. Laissons la justice faire son travail.»
Malgré les délais imposés par un système judiciaire engorgé, M. Trottier estime que les prévenus liés au scandale politique lavallois «doivent être jugés de façon impartiale et sans intervention de qui que ce soit».
Essentiellement, le maire de Laval justifiait sa requête auprès de la ministre en faisant valoir l’importance de préserver le lien de confiance du public envers le système de justice.
Michel Trottier y voit plutôt une tentative de récupération politique en vue des prochaines élections municipales de novembre 2017.
L’élu indépendant termine en affirmant que «Marc Demers devrait regarder dans sa cour», en rappelant l’indignation qu’avait soulevée, début septembre, un embarrassant statut Facebook d’un élu du Mouvement lavallois à un ami propriétaire de restaurant aux prises avec la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ).
«Ce sont des gestes de la sorte qui ébranlent la confiance du public et non pas la lenteur du système judiciaire», affirme Michel Trottier, qui reproche au maire de s’être rangé derrière son conseiller.