Michel Demers et son groupe de bénévoles ont remis un rapport détaillé au directeur de cabinet du maire Vaillancourt, Pierre Lafleur, ainsi qu’aux fonctionnaires de Ville de Laval, Jean-Pierre Tessier, Paul Lemay et Benoit Collette. «Nous avons senti une écoute de la part de la municipalité», a confié Michel Demers.
La Ville consent 10 000$ pour une étude
L’administration Vaillancourt a notamment accordé un crédit de 10 000$ à la Corporation du Complexe sports de glace (hockey, patinage artistique, patinage de vitesse et ringuette) pour réaliser une étude de faisabilité.
«Nous espérions une réponse rapide de la Ville. Nous pouvons maintenant poursuivre les prochaines étapes», a indiqué fièrement Michel Demers.
Le maire Gilles Vaillancourt n’a pas caché que sa ville a des besoins à satisfaire, comme les autres régions du Québec, au niveau des équipements majeurs. D’ailleurs, le maire reconnaît qu’une somme d’argent importante a été réservée dans son budget 2008, pour amorcer des études de rentabilité pour divers projets d’infrastructures sportives et récréatives.
Rousseau s’implique
Un partenaire privé, Gilbert Rousseau de Rousseau-Sports, embarque également dans la belle aventure. Il a remis 5 000$ aux dirigeants de la Corporation pour l’étude de marché.
Un investissement de 30M$ sera nécessaire pour la réalisation des travaux. Le projet compterait quatre glaces dont une patinoire olympique, une patinoire régulière et deux petites glaces. «Une des patinoires sera dotée de 6000 à 7000 places, afin d’y accueillir de grands événements sportifs et culturels», a-t-il mentionné.
La réalisation des plans et devis ainsi que l’évaluation des coûts du chantier ont été effectuées. «Nous attendions une réponse de la Ville pour aller de l’avant dans le projet. Nous ne voulions pas investir 50 000$ dans une étude de marché sans garantie de la Ville», a admis Demers.
Le groupe de bénévoles entend bien saisir l’opportunité en incitant la Ville à participer au Programme provincial de soutien aux installations récréatives et sportives pour la construction d’un nouvel amphithéâtre. Demers n’a pas écarté la possibilité que l’on pourrait également opter pour les partenariats public-privé (PPP) pour réaliser le projet. «Ces programmes ont permis à plusieurs municipalités de profiter de nouvelles installations sportives et récréatives neuves. À Laval, ce projet est un incontournable», a insisté Michel Demers.
Le maire n’a pas caché qu’il appuierait les projets réalistes dans une entrevue, accordée au Courrier Laval au lendemain du rapport du budget 2008. «Il nous faut des projets capables de tenir la route et de fonctionner. S’il les propositions sont sérieuses, nous allons les accompagner.»
Enfin, Michel Demers aimerait que le projet des quatre glaces puisse voir le jour d’ici la fin de 2008. «Nous avons besoin de ces quatre glaces pour septembre 2008, mais nous serions heureux d’avoir le Complexe pour 2009. Il faut que nous soyons réalistes!»
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